Renommée en guise de doigt d'honneur aux anciens régents de la capitale, la Taverne Des Trois Fous est une petite bâtisse qui ne paie pas de mine de l'extérieur mais pourtant très appréciée de la population, et surtout des nordiens. Peu d'étrangers se risque à passer la porte de ce lieu où les chansons de l'âge d'or de cette terre sont chantés à tue-tête tout au long de la nuit. Situé aux abords de l'ancien mur de l'Enclave, la taverne jouit, depuis la chute de ce dernier, d'une clientèle diversifiée bien que les lieux restent majoritairement occupés par les habitués d'antan. On raconte que le tavernier serait pas net et tremperait dans des affaires avec des mercenaires.
La Couronne Perdue est une auberge et taverne réputée de la capitale, ses bas prix lui permettent d'accueillir une clientèle très diversifiée. Sise entre le fleuve et les quartiers riches, l'auberge a pris quartier dans une grande bâtisse en pierre qui fut, autrefois, un commerce quelconque. Sur la façade, un grand panneau de bois a été peint avec le nom de l'auberge : La Couronne Perdue, d'après une vieille histoire - ou vieille légende selon les plus septiques - contant une bagarre entre un roi et son frère qui survenu sur le quai. Dans la cohue, la couronne du roi glissa de sa tête et tomba dans le fleuve. C'est ainsi que la couronne du premier roi du nord, Parsel, fut perdue à tout jamais.
Les ateliers sont les boutiques des artisans - boulangers, bouchers, forgerons, ferronniers, couturiers, tailleurs de pierre, fleuristes, chaudronniers, tisseurs, chapeliers, menuisiers, joailliers, couvreurs, vanniers, charpentiers, horlogers, barbiers, cordonniers, ... ou luthiers. Certains de ces travailleurs vivent dans leur atelier, et y élèvent souvent leur famille.
La place du marché regorge de vie. Tous les jours, les habitants exposent leurs marchandises et interpellent quiconque ose passer devant leurs étales de vivres et broutilles. Des artistes de rue se promènent sur la place et font rire ou rêver les quelques intéressés. Les peintres et les danseurs s'activent, les forgerons et palefreniers s'essoufflent, les maraîchers, les bijoutiers s'égosillent et les fleuristes, les tisseurs, les vanniers font les yeux doux. Les promeneurs sont accueillis chaleureusement et tout est fait pour attirer le regard.
Le Vieux Pont, qui enjambe le fleuve, est à la fois pont, rue piétonne et galerie marchande. Ses boutiques sont principalement occupées par des joailliers et bijoutiers ainsi que les vendeurs d'étoffes et de tissus. Les commerçants doivent surveiller eux mêmes leurs biens, les gardes n'arrivant pas à maintenir l'ordre dans un endroit où autant de gens pullulent en permanence et ce même la nuit puisque la Vieille Taverne - nommée en l'honneur du pont - avoisine les échoppes de luxe