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Fight or flight ? | Event 3.01

Alessandra de Marbrand
Alessandra de Marbrand

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Sam 2 Jan - 23:59




LOSING A BATTLE...STILL FIGHTING FOR THE WAR
— what did you instinct tell you ? - that it's time to go to war  —


Nos frères et nos sœurs sont là-bas, prisonniers. Comment pourrions-nous rester assis là et ne rien faire ? Nous devons agir, malgré le risque et malgré la riposte qui adviendra. L'heure est maintenant à la révolte, nous ne pouvons plus nous contenter d'attendre passivement tandis que des nôtres s'apprêtent à être condamnés ! Il est temps de suivre notre instinct. Et mon instinct me dit que nous partons en guerre. - membre de la guilde des ombres

C'est une page sombre de l'histoire qui s'écrit pour les membres de la Guilde des Ombres car, après une participation active dans la Guerre d'Un-Jour, un certain nombre d'entre eux ne sont jamais rentrés... Les rescapés imaginaient déjà leurs camarades morts au combat, dignement. Mais la vérité est tout autre... si certains de leurs disparus ont bien périt dans la bataille, les autres sont en vie, seulement ils ont été capturés par l'armée de la nouvelle reine, Katharina. Cette dernière annonce alors que sa première action en tant que détentrice du trône sera de juger ses détracteurs et de les punir en conséquences.
Le choix était simple : prêter allégeance à l'Eliare et en sa représentante ou bien être jugé et condamné pour ses actes. Si la plupart des prisonniers, appartenant à l'ancienne noblesse ainsi que quelques villageois, ont rapidement plié face à cette menace, d'irréductibles hommes et femmes refusent de lui prêter allégeance.

Aujourd'hui s'ouvrent les premiers procès : politiciens, villageois, nobles, ombrageux, la liste des accusés est longue. Refus d'allégeance, conspiration, trahison... ces hommes et ses femmes ne faisaient que défendre leur terre, il se pourrait qu'ils perdent aujourd'hui leur tête pour cet acte de bravoure et leur intégrité mémorable. Puissent-ils être un exemple pour les survivants, les martyrs d'une rébellion qui se prépare dans l'ombre.

Pendant ce temps, une rébellion se prépare. Grace à l'absence de la garde, étant réquisitionnée pour les procès, les rues du village ne sont plus surveillées aussi minutieusement. Profitant de cette aubaine, les ombrageux et leurs alliés organisent une réunion, afin de rallier le reste des Vivendalais à leur cause. Les rixes qui faisaient autrefois rage entre les différentes castes parviendront-elles à se faire oublier afin de mener une alliance solide contre l'ennemi commun ? Sauront-ils prendre les armes pour reprendre ce qu'ils leur appartient ou bien fuiront-ils ? Il est temps de choisir...combattre ou fuir.

INFORMATIONS

▬  Ce premier event a lieu 2 semaines après la Guerre d'Un Jour.
▬  Cet event est divisé en 2 parties : la partie procès ( sujet principal ) + un sujet où la rébellion se prépare.
▬ Aucun Témérien ne pourra participer à cet event.
▬ Villageois, ombrageux, ex-nobles et ex-esclaves sont les bienvenus.
▬ Ceci sera une réunion discrète, les personnes présentes auront été prévenues par bouche à oreille, ce n'est donc pas un grand meeting officiel. Aucun témérien n'est censé savoir ce qui se passe.

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Dezbaa
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Expié de talent
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Mar 23 Fév - 11:31

Caliel Hopkins
— Let us be angry. —

Balayés. Des années durant, ils avaient lutté. Beaucoup avaient perdu la vie dans cette bataille contre l'inégalité, contre la ploutocratie. Tous avaient dû faire des sacrifices. Et si ça n'était pas leur vie propre, c'était celle d'un ami, d'un proche, d'un membre de la famille. C'était la perte dans sa globalité. Ils avaient consacré leurs existences à cette lutte ! Et voilà où ils en étaient : ruinés par une armée étrangère. Il leur avait suffi d'un jour pour embrasser Vivendale par l'assaut de pics et de lances, et pour l'engloutir dans leur gouvernement. Un putain de jour. C'était tout bonnement révoltant ! Désormais, les Ombrageux se trouvaient face au mur. Ils n'avaient que deux solutions : se retourner et combattre les Témériens, ou fuir. Ils avaient refusé de s'allier à eux pour la prise de la cité et c'était ce choix qui les avait conduit à cette situation. Caliel se demandait s'ils n'avaient pas fait une erreur. Ils ne voulaient pas saboter leurs nombreuses couvertures dans l'Enclave, ou abandonner leurs idéaux, mais dorénavant quelle importance ? Ils étaient faits comme des rats. Les procès venaient d'ouvrir : de sombres vérités allaient éclater. Justice serait faite. Mais ce serait la justice d'un peuple nouveau, venu d'ailleurs, qui ne connaissait rien des motivations ombrageuses, des souffrances qu'ils avaient supportées, et qui n'avait pas idée de la beauté et de l'essentialité de leur propre justice. Ils étaient les sauveurs. Une nouvelle fois, ils allaient décider du destin de Vivendale : la paix, ou la guerre civile.

Secrète, la rumeur de la réunion s'était répandue dans les rangs de la Guilde, et sans doute même au-delà. Toutes les personnes hostiles aux Témériens avaient été invitées à se manifester. Le regroupement n'avait absolument rien d'officiel, et il fallait garder le mystère dessus. Aucun étranger ne devait être au courant. Les Ombrageux avaient profité de la situation. Les procès retenaient toute l'attention de la reine Katharina et de son armée. Les rues du village, vides, se croisaient sans crainte. Cependant, il fallait demeurer discret. La prudence n'était jamais une alliée de trop. Caliel serpentait, sa capuche rabattue sur son visage. Il imaginait quels plans ils pourraient mettre en oeuvre pour éliminer cette nouvelle menace. La colère surpassait tout désir de faire, pour une fois, la paix. La vérité, c'était que leur défaite cuisante et humiliante s'était doublée d'un second échec : des Ombrageux avaient été emprisonnés. A l'heure actuelle, ils croupissaient dans les cellules de la prison, parmi les insectes et la puanteur, ou se défendaient dans le temple, sous les injures et les infamies de l'ennemi. Certains auraient la tête tranchée. La plupart d'entre eux considérait cela comme un acte de guerre, et il en faisait partie. Katharina ne voulait pas la paix. Katharina voulait s'asseoir sur le trône de Vivendale, et peu lui importait que cette chaise fût faite d'ossements, de crânes, et fût recouverte d'une épaisse couche de rouge sang. Elle se fichait que ces os et ce sang eussent appartenu à des gens engagés, prêts à défendre une cause juste. Bien sûr qu'ils avaient tenté de s'enfuir ! Bien sûr qu'ils ne lui avaient pas juré fidélité ! Ils avaient perdu, mais ils demeuraient fiers.

Caliel jeta un rapide coup d’œil autour de lui, puis poussa la porte de la maison dans laquelle ils devaient se retrouver. Il la referma vite derrière lui. Il y faisait chaud. Il retira sa capuche et regarda autour de lui. Une vingtaine d'Ombrageux étaient déjà présents. Ils bavardaient. Quiconque serait entré sans écouter aurait cru à une simple réunion. Mais si l'on se penchait un peu sur le ton des conversations et les mots qui s'en détachaient, on comprenait à qui l'on avait affaire. Des pairs d'yeux voguèrent jusqu'à lui. Il eut aussitôt ce pincement qu'il avait oublié. Tiens, un revenant. Il avait quitté le campement trop longtemps. Déserteur. Ils connaissaient certains regards sans pouvoir y accoler des noms. Il les avait oubliés. Il pensait que le risque était de se faire démasquer. En réalité, le risque était d'oublier. C'était de se livrer aux tentations et de laisser sa mémoire sombrer peu à peu dans l'oubli. C'était de ne pas se souvenir pourquoi on était là, et comment on pouvait changer les choses. C'était de ne pas se rappeler que, dehors, loin de la chaleur, des plaisirs et du bien-être, vivaient des gens, pauvres, délaissés, oppressés. Il ne fallait pas oublier. Jamais. Raté. Il avait échoué plus qu'il ne l'aurait pensé.

Il détourna les yeux et chercha quelque chose de familier qui ne lui serait pas hostile. Il croisa deux iris bleus. Athéna. Un demi-sourire couvrit ses lèvres. Elle était la première qu'il avait croisée en arrivant au campement. Fortement amoché — plus qu'il ne l'aurait cru —, elle avait dû le soigner rapidement. Ils n'avaient pas vraiment discuté. Leur mémoire de la bataille était encore trop fraîche, et la défaite trop difficile à encaisser. « Salut. » souffla-t-il dans un sourire. Il observa autour de lui. La réunion n'allait plus tarder à commencer. « Au fait, merci pour l'autre jour. » En parlant, il désigna les plais qu'elle lui avait pansées, d'un geste vague parce qu'elles étaient assez éparses. Il n'avait pas eu le temps, la dernière fois. La fatigue l'avait happé, et il avait sombré trop vite.


HRP:
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Mar 23 Fév - 20:14





Athéna Séléné Udson
— Corpses raise questions. Questions raise armies. —



U
n brouhaha général régnait dans la salle, emplissant les murs pâles de conversations animées. Les intonations grondaient, amères. Athéna ferma les paupières, les fesses posées sur une chaise de bois. Et les voix, aux milles couleurs, comme des ombres escamoteuses, vinrent caresser sa peau. Elles glissaient sur son corps, abordant dangereusement son épiderme, troublant sa vision. Chatouillant ses pores, elles transpercèrent sa chaire, traversant son corps. Les voix vagabondaient dans son être, retentissant contre ses parois, l'étouffant. Elles souffraient. Tantôt rauques, tantôt chevrotantes, assurées ou faibles, elles n'étaient que le reflet des émotions de leurs propriétaires. Et rien qu'en écoutant leurs inflexions, la pensées des ombrageux se trahissait. Ils étaient essoufflés, à bout de forces. Abandonnés. Lassés de pourchasser des chimères. Ce n'était pas la première fois que les ombrageux se retrouvaient en position de faiblesse, mais c'était bien la première fois qu'ils semblaient faibles. Ils avaient trop perdus, leur sang, leurs proches, leur fierté. Ils s'étaient fait balayer si facilement, bazardant leurs espoirs au tiroir. Concédant la couronne à cette bande de merdeux. Il ne planait, dans l'air, plus qu'une vague odeur de regret. Et de solitude. Ils étaient nombreux mais chacun semblait seul, livré à ses propres démons. Ses angoisses, ses ébullitions, ses inquiétudes. Ses souvenirs.. Un vent de nostalgie soufflait dans la pièce, d'une époque révolue, une période ou les ombrageux prenaient les armes, ensembles. Mais la force qui les unissait semblait éteinte, abattue par ses pertes. Comment diable pouvaient-ils se révolter?

Perdus, voilà ce qu'ils étaient, éclatés, fracassés. Un tas de cendres. Leurs âmes avaient été consumées par le désir. Ils s'étaient fait bouffer par la réalité. On leur avait arraché les leurs, les punissant même d'avoir trop longtemps rêvé, plané dans un idéal inatteignable. Bernés par leurs propres illusions, par leurs propres espérances. Celle d'un monde libre, sans entraves. Doucement, les ombrageux s'était laissés hypnotiser. Avançant dans le désert, les armes à la mains, fières, assurés par la possibilité de créer une monde meilleur. Mais tout cela n'avait été qu'un mirage. La cupidité des Hommes les avaient rattrapés, comme une fatalité. L'ivresse de pouvoir les avait fauchés, eux, pauvres soldats charmés par l'équité. La vie leur en avait foutu une belle, pour s'être laisser enjôler par leurs utopies. Elle leur avait craché à la gueule, volant leurs biens les plus précieux, leurs rêves et leurs existences. Ils avaient voulu jouer avec le feu, ils en payaient à présent le prix fort. A force de voler trop près du soleil on finit par se brûler les ailes, et ça, ce n'était que le début de la chute. Le début de la guerre. Ils étaient déjà estropiés et pourtant ils allaient devoir livrer bien d'autres batailles. Les Témèriens n'avaient pas fait dans la demi-mesure. Katharina était malheureusement loin d'être stupide. Non sans armes elle avait châtié les ombrageux en leur point le plus faible. Frappant leur talon d’Achille. S'attaquant à leur unicité. Elle avait décidé de condamner leurs frères. Leur offrant à les contempler, doucement mourir. A regarder leurs cendres s'éloigner dans une bourrasque. Éteignant le feu qui animait leurs cœurs éreintés. Et sans plus besoin de les détruire, il ne lui restait plus qu'à admirer son joyeux massacre, et leurs âmes brulées par la perte. Mais la reine devrait prendre garde à elle, si elle rencontre le vent, la flamme peut bien vite se raviver.

Et les yeux perdus dans le vague, le coude posé sur la table, Athéna écrasa sa joue contre la paume de sa main. L'impatience grandissait à mesure que les ombrageux pénétraient dans la salle. Ils devaient être à présent une vingtaine, et s'étaient mis à bavarder furieusement. La porte se poussa une nouvelle fois et tous les regard se braquèrent sur le nouvel arrivant, Caliel. Il était rentré au campement ensanglanté, blessé. Elle avait pansé ses plaies. On dit que c'est en tombant qu'on apprend, et bien si les ombrageux continuait à chutait, elle finirait par devenir médecin. Elle croisa son regard et il s'avança vers elle, négligeant les yeux tournés vers lui. «Salut.» lui souffla-t-il. Elle lui adressa un sourire franc et un léger signe de tête en signe de réponse. Il était toujours pâle, ses blessures devaient le faire sympathiquement souffrir. Elle pencha la tête sur le côté. «Ça va mieux?» Question à double tranchant, est ce que tes cicatrices vont mieux? Et est ce que la défaite cuisante qu'on s'est pris dans la gueule va mieux? Si la première interrogation restait incertaine elle connaissait déjà la réponse de la seconde. Elle lui ouvrait la porte, lui donnait l'opportunité de parler de la bataille s'il en était prêt. Mais elle lui offrait aussi l'avantage de lui refuser.
Il reprit la parole «Au fait, merci pour l'autre jour.» Ses lèvres s'écartèrent de nouveau, il le savait, il était un ombrageux lui aussi, son frère d'arme, elle ne nécessitait pas ses remerciements. «C'est moi qui devrais te remercier, tu étais un patient plutôt facile à gérer.» En effet il s'était endormis rapidement, écroulé sous le poids de ses lésions. Elle échappa un léger rire, résonnant dans la pièce comme un intrus.

Puis il s'éteignit dans un soufflement pensif. «On était des fantômes, on attaquait, faces cachées. Ils nous ont mis à nus, ils ont enfermés nos frères. Et maintenant on fait quoi, des petites réunions qui n'aboutiront à rien. C'est pathétique..»
Sa langue était lourde, comme si chaque mot lui avait pesé. Pesé d'admettre qu'ils étaient à présent les victimes, faibles, traqués. Pesés d'admettre qu'ils n'avançaient plus, que le pouvoir leur avait lentement glissé entre les doigts. Une bande de pantins voilà ce qu'ils étaient, de vulgaires marionnettes réduites en miettes. Plongés dans cette quête de grandeur où ils s'étaient noyés.
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