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Caterina Caruso | Délimitations

Alessandra de Marbrand
Alessandra de Marbrand

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24/10/2012

Caterina Caruso | Délimitations Empty
Lun 13 Avr - 22:56




Caterina dite 'Rina' Caruso
do we want to stay like this or do we want to change ?



On a seulement peur de ce que l'on ne connaît pas. Et la mort, songea-t-elle, était la seule chose que personne ne connaissait vraiment. Le plus on sait, le moins on a peur. Il suffit simplement d'apprendre. Mais quoi, la vie ? Celle de Vivendale, de ses bas-fonds ou bien celle du Quartier d'Arentin ? Car si les trois s'imbriquent les unes dans les autres elles demeurent différentes. Chacune a sa culture, sa hiérarchie mais surtout ses propres peurs. Dans son quartier, la crainte domine tout le reste. Et quiconque n'a pas peur n'est qu'un fou. Pendant longtemps, elle aussi, avait eu peur. Encore aujourd'hui elle marchait pas à pas avec certaines craintes. Il semblait qu'il était plus simple d'alimenter la peur que la bravoure quand il y-avait tant de peurs à surmonter. Celle d'être humiliée, dépossédée, frappée, violée, et celle de succomber. Ces peurs étaient malheureusement quotidiennes, à chacun de leurs pas, que ce soit à l'intérieur ou l'extérieur de leurs maisons, le sentiment que quelque chose va s'en prendre à soit restait ancré en eux.



Ce qu'elle venait de faire valait tout aussi bien que sauter à pieds joints dans une tombe. Elle avait provoqué un tremblement de terre dans le quartier en disant non et allait devoir réparer les pots cassés pour avoir osé contredire cet ordre implicite des pouvoirs. Les représailles, disait-on, seraient terribles. " C'te fille est une folle, une vraie tordue ! - C'qui est tordu ça s'redresse, ils vont venir la redresser tu vas voir ! " entendait-elle dans son dos alors qu'elle passait. Le quartier la considérait soit folle soit inconsciente, si la folie ne l'avait pas éprise, alors elle ne pouvait qu'ignorer que ce qu'elle venait d'accomplir était une connerie qui lui coûterait cher. Elle s'était refusée à ceux qui contrôlaient le quartier, elle avait dit non à ceux à qui ont devait toujours dit oui, elle avait menacé ceux qui proféraient les menaces. Pourtant, alors qu'elle avançait vers la mort, elle n'avait plus peur.












Selon vous, qui a le plus de légitimité pour diriger le Nord et ses habitants ?
Pour elle qui a grandi dans la violence des bas-fonds, avant de diriger ces terres, il faudrait arriver à pouvoir s'occuper de cette ville et écraser ses familles de malfrats qui contrôlent les autres. Au delà du quartier, il y en a d'autres, des Videntti, d'autres magouilles, d'autres jeux de pouvoir, peu importe qui est le roi, les sous-rois, eux, restent, créant des dynasties plus longues et impressionnantes que celles de la couronne.

En quels dieux avaient vous foi ? Quelle est la religion que vous pratiquez ?
Elle a du mal avec ça, les dieux, elle croit en eux, elle les prie, mais elle leur en veut. Ils devraient faire plus, pour elle, pour les autres.

Que pensez-vous des réformes apportées par la nouvelle monarchie (destruction du Mur, abolition de l'esclavage, mise en place d'une armée, ouverture d'une arène...) ?
Elle avait jusque là grandi dans l'enclave même de son quartier, ne dépassant jamais certaines lignes invisibles, du reste de la capitale elle ne connaît que trop peu pour pouvoir se soucier réellement de ces réformes.

A votre avis, comment les relations hors-terre vont-elles évoluer à présent (terres du continent, Afern, sept îles) ?
Elle a à peine pu arpenter la ville en entier, des autres terres elle ne connaît que de vieilles histoires, bien trop vieilles histoires pour pouvoir comprendre les tenants et aboutissants
AVR 1285 - Naissance de Caterina, elle est la fille d'un tanneur du nom de Gianni et de sa femme, une nourrice du nom de Fioretta, ils ont décidé de l'appeler comme sa grand-mère maternelle mais le diminutif de Rina est vite resté pour éviter toute confusion.

AVR 1291 - Alors elle n'a que six ans, sa mère fait une fausse couche et perd des jumeaux.

DEC 1297 - Naissance de Vianni, son petit-frère. Elle a alors douze ans.

JAN 1301 - Les jeunes du quartier se retrouvent sur les toits pour fêter la nouvelle année mais sont vite arrêtés. Caterina arrive à quitter les lieux sans se faire arrêter, notamment grâce à Antonio, le fils de l'épicier.

AVR 1301 - Le jour de son anniversaire, Antonio, le fils de l'épicier, veut l'emmener avec elle. Elle sait ce que ça signifie, il a déjà fait ça à d'autres filles du quartier, lui et ses cousins le font tous. Elle refuse et s'en va.

MAI 1301 - Antonio lui déclare son désir de l'épouser, elle part sans rien dire, ne comprenant pas ce retournement de situation. Il passe de plus en plus de temps chez eux, accorde des faveurs à son père, leur offre des cadeaux. Elle tente de les refuser mais son père l'en empêche. Il lui accorde même sa bénédiction.

DEC 1301 - Sa mère succombe peu après la guerre où elle fut violée par plusieurs soldats, s'étant débattue, elle avait été blessée et sa blessure s'était infectée.

JAN 1302 - Elle commence à travailler pour la veuve Habstone comme servante afin de ramener de l'argent pour sa famille.
AVR 1302 - Bien que Rina s'est refusé à cet engagement, son mariage avec Antonio a bel et bien lieu

Et c'est reparti pour un tour, je suis absolument incapable de me retenir, c'est plus fort que moi

Avec ce personnage, on va plonger dans une réalité plus dure de Vivendale, celle des bas-fonds et de sa violence quotidienne. Si j'ai déjà des personnages issus de là-bas, aucun n'aborde la violence qu'incarne ces quartiers avant la guerre aussi bien, que ce soit Teresa qui vient d'un des secteurs les plus aisés ou Elinor qui, jusque ici, a évolué plutôt paisiblement. J'ai jusque là décrit une réalité lissée de cet endroit, mais je pense avoir maintenant la maturité d'évoquer des thèmes aussi forts en violence que ceux qui constituent la réalité de ce nouveau personnage. Et puis c'est aussi un peu une sorte de vengeance contre moi-même, de réussir à écrire un personnage comme ça, alors que ça m'avait jusque là échappé. De montrer que ces personnages qui sont comme ça trop et très peu enclin à se conformer au moule, c'est bien beau sur le papier mais ça ne finit pas toujours bien.  

Ce qui m'a permise de sauter le pas a été de trouver le faceclaim pour ce personnage, car au fond Lila Cerullo est Rina et Rina est Lila Cerullo, et Gaia Girace tombe ainsi sous le sens, incarnant déjà Lila dans l'excellente L'Amica Geniale (que je recommande chaudement)

L'introduction à ce personnage est un peu longue, mais il me tient vraiment beaucoup à cœur. Et j'espère vraiment trouver des rps à faire avec vous pour elle, malgré les thèmes abordés.


 


raconte moi une histoire
Festivités du nouvel an, première altercation avec Antonio

Les festivités furent exubérantes bien que clandestines. A croire qu'au fond ils voulaient êtres découverts. Ces fêtes étaient leur manière de montrer leur résistance. Et ils voulaient être vus. Ils voulaient être attrapés, frappés et jetés au cachot avant de revenir en martyrs. Ils voulaient êtres vus, là, à fredonner en chœur les chants d'il y-a cent ans, à danser sur les pas d'une révolte qui n'avait pu aboutir mais qui avait au moins eu le mérite de foutre une sacrée frousse à ceux d'en haut. Pour la nouvelle année, presque tout le quartier s'était joint aux festivités, et ce malgré les interdictions. Car cette année là n'était pas comme les autres. Nous étions à présent en 1301, cent ans après le Soulèvement, cent ans après leur révolte populaire. Cette année était la leur. Ils voulaient le montrer là, dès la première nuit de l'année, à boire, crier et danser sur les toits de la ville, jeunes et vieux, riches et pauvres, royalistes et progressistes. Tous étaient réunis ce soir pour que leur voix porte jusqu'au delà du Mur et que, de l'autre côté, les riches se pissent dessus comme ils disaient. Les mains autour de la bouche, elle criait des insultes et riait dès qu'un de ces amis faisait de même. Ils s'étaient tous réunis sur le toit de l'auberge, les jeunes du quartier. Peu importait les guerres entre eux, ce soir, c'étaient eux contre le reste du monde. Ils étaient invincibles. Maria, la fille de l'aubergiste, venait de remonter des verres tandis que quelques jeunes entonnaient sur leurs instruments les chants interdits du siècle précédant. Ils venaient d'achever les dernières notes de Je vis pour eux et allaient enchaîner sur Contre ceux d'en haut quand ils firent irruption. Les premières paroles de leur chanson s'avortèrent dans les gorges pour laisser place aux cris alors qu'on cherchait à forcer la lourde porte de l'auberge qui ne résista pas longtemps pour s'ouvrir sur quelques soldats venus rétablir l'ordre. C'était le chaos, ça courrait, ça sautait du toit, ça tentait de frapper un garde. Au milieu de cette guerre, Rina courrait pour échapper aux mains du garde qui tentait de l'attraper. L'étroitesse du lieu eu raison d'elle et il lui agrippa ses jupes alors qu'elle tentait de passer par dessus la rambarde pour sauter sur le toit plus bas d'où il était plus simple d'atteindre la rue. Il l'a saisit par la taille et la ramena vers lui avec une facilité effrayante et ce malgré ces tentatives pour le frapper ou le griffer. Puis, dans un bruit d'éclats de verre, il lâcha sa prise et tomba sur le sol. La silhouette d'Antonio émergea alors de derrière le soldat. Il l'aida à se relever et à sauter du toit pour rejoindre les autres. Ils s'éparpillèrent tous dans les rues pour disperser les gardes, courant dans tous les sens et se cachant dans les coins de rues. Antonio n'avait pas lâché sa main, il courrait en la tirant, comme s'il voulait l'emporter avec elle, comme ce soldat tout à l'heure. Elle aperçut alors Pietro et lui sauta dans les bras, heureuse de voir l'un de ses amis saufs. Ils s'inquiétèrent de Silvia qui, d'après ce qu'ils pensaient, n'avait pas pu s'enfuir. Et, alors qu'elle parlait avec Pietro, Antonio lui tirait sur le bras avec insistance. « Faut pas rester là, je vais te ramener chez toi, allez on y va » disait-il, « Lâche moi ». Elle gigotait son bras dans tous les sens pour qu'il lâche sa prise sur elle. Allez viens insistait-il. Mais, comme si elle réalisait soudain qui il était, elle s'évertuait à rester loin de lui. Finalement il la relâcha d'un geste brusque et lâcha d'un ton faussement détaché « Dire que j'tai aidé à échapper à ces connards »


Rina raconte à ses amis qu'Antonio lui a demandé sa main

Alors qu'elle décrivait ce qu'il s'était passé la veille, tentant maladroitement de mettre des mots sur l'inexplicable, ils l'écoutaient sans dire un mot. Pourtant l'envie de rire était là tellement cela leur paraissait ridicule. Antonio Videntti, le fils du contrebandier, avait fait part de son intention d'épouser leur amie. Mais pourquoi ferait-il une chose pareille ? N'était-ce pas lui qui, quand ils étaient gosses, l'avait caillassé avec ces cousins lorsqu'ils avaient découverts qu'elle jouait avec Filippo. Elle avait à peine six ans à l'époque et ils avaient dû se mettre à deux pour la tirer hors de là. Ils lui avaient crier de fuir et elle était restée plantée là alors que les pierres manquaient de peu de l'atteindre. En la tirant par le bras de toutes leurs forces, Pietro et Giovanni avaient finalement réussi à la sortir de là mais Giovanni s'était pris une pierre sur le coin de la tête et gardait, encore à ce jour, une petite cicatrice sur la tempe. T'as vu, j'me suis blessé pour te sauver ! avait-il fanfaronné une fois qu'il eût arrêté de se geindre de la douleur. Elle l'avait aussitôt rembarré dans un rire : C'est ta faute oui ! Si t'avais été moins con aussi, t'nir tête aux fils Giorne, t'en as d'ces idées toi. Aujourd'hui encore, Rina avait cette folie en elle, son manque de peurs, ou du moins sa façon de faire comme si elle n'avait pas peur. C'était une vraie tordue mais c'était surtout leur amie, et c'est pour ça qu'ils étaient tous là à sa demande, Pietro, Giovanni, Silvia, Bianca et même Filippo. Ils se regardaient en silence, incrédules face à la situation, même Caterina, semblait terrorisée par cette nouvelle. Ils s'étaient laissés penser que le petit prince du quartier se serait contenté de souiller les filles qu'il désirait avant de les laisser repartir, comme il l'avait fait jusque là. Mais ça... ça ils n'auraient jamais pu l'imaginer. « Tu comptes répondre quoi ? » - « J'ai déjà répondu et c'est non, plutôt crever ! »


Son père la pousse à accepter la proposition d'Antonio







Au lendemain de la Guerre




Rina pense savoir comment se sortir de ses fiançailles et fait croire qu'elle a été souillée par des soldats ennemis, en vain








Vinciane lui propose un travail







Noces avec Antonio








Alors qu'elle cache ses bleus, elle se regarde dans le miroir, méconnaissable, elle réalise alors qu'avec les semaines elle a été " redressée " comme le dit Antonio, et elle se déteste comme ça. Elle s'en va travailler chez les Habstone, juste avant de quitter leur maison, elle voit Antonio qui dort encore, elle se promet de le détruire





Vianni n'a que six ans mais il aide déjà à la tannerie, il ne sert pas à grand chose mais il commence à apprendre. Rina tente de lui apprendre elle même tout ce qu'elle peut pour ne pas trop gêner leur père. Elle veille sur lui, lui apporte à manger, s'assure à ce qu'il ne se blesse pas avec les outils. Vianni adore sa grande sœur et est souvent dans ses pattes, il l'a suit comme s'il était son ombre. Mais depuis qu'Antonio vient sans cesse la voir, Rina fuit la tannerie, s'en va parfois pendant des heures. Elle et son père se dispute sans cesse. Plus rien ne va.
Antonio Caruso
Tanneur
Petit frère
Pasquale Caruso
Tanneur
Père
Pasquale est tanneur depuis toujours. La tannerie se transmet de père en fils depuis plusieurs générations. Ainsi il a, comme ces aïeux, grandit dans ce quartier. Autrefois il n'avait rien de terrible mais depuis le Soulèvement les choses allaient de mal en pis; le marché noir, la contrebande, les trafics... etc. Pasquale est un travailleur honnête mais qui est bouffé par les magouilles des Giorne et des Videntti qui contrôlent le quartier. Alors quand le jeune Antonio Videntti vint réclamer la main de Rina, Pasquale n'avait d'autre choix que de dire oui. Mais maintenant il voit ça comme une bonne chose, et ce malgré les protestations de sa fille, les Videntti viennent chez eux et les couvrent de cadeaux, la tannerie s'agrandit, gagne en clients et les affaires n'ont jamais été aussi bonnes à mesure que ses rapports avec sa fille dégringole. Ses choix sont faits.
Antonio est le fils de Niccolo Videntti, un épicier qu'on dit tremper dans de sombres affaires ainsi que dans la contrebande et le marché noir. Le roi du quartier, c'est lui, et Antonio en est le prince. Il a tout ce qu'il veut, personne ne se refuse à lui, personne ne lui dit non, ni à lui ni à ses cousins. Mais ça c'était avant Caterina. L'adolescente a eu l'affront de lui dire non et cela a réveillé quelque chose en lui, il l'a veut, il l'aime. Il veut faire d'elle sa princesse. Il est allé voir le tanneur pour demander sa main et il lui a dit oui. Les fiançailles sont annoncées, les noces ne tarderont plus.
Antonio Videntti
Epicier / Contrebandier
Fiancé
Niccolo Videntti
Epicier
Futur beau-père
Les Videntti ont bâti leur fortune sur les ruines du Soulèvement et aujourd'hui la famille pourrait bien vivre de l'argent amassé le siècle dernier mais non, Niccolo en veut plus. Bien loin de se contenter de reventes de produits de première nécessité à des prix exorbitants, le patriarche trempe aussi dans le marché noir et la contrebande. Avec ses recettes, il rachète petit à petit les échoppes du quartier afin d'avoir le contrôle sur son empire. La tannerie Caruso en fait partie et Niccolo est prêt à la faire couler si la jeune Caruso ne se plie pas aux exigences de son fils.
Azzura est, comme Niccolo, de la pire espèce. De toutes façons, pour la jeune Caruso, ils sont les mêmes, même famille, même monstruosité. Et pire encore que son frère, Azzura n'hésite pas à marchander les hommes plus que les marchandises. Elle préfère éviter la matriarche malgré l'affection commune qu'elles portent toutes les deux pour Filippo. La brebis noire Giorne est bien le seul point commun entre les deux femmes.
Azzura Giorne
Trafiquante
Maîtresse
Filippo Giorne
Statut 3
Ami d'enfance
Contre toutes attentes, Filippo est son ami, et ce depuis déjà un bon bout de temps. Elle excrète les Giorne, pour elle ils sont de la pire espèce, ce sont des bêtes, des brutes. Mais pas Filippo, lui il veut se sortir de ce merdier, il a un bon cœur. Cela fait bien des années qu'ils sont amis et la famille de Filippo n'avait jusque là pas entravé leur amitié jusqu'à Antonio Videntti, le cousin de Filippo, qui s'est amouraché de la jeune fille. Elle lui refuse toutes ses avances mais Antonio persévère, si bien que la jeune fille s'isole de plus en plus pour lui échapper.
Vinciane et Rina se sont connues après la guerre. Vinciane a fui, comme le lui avait fait promettre Andrew, et s'est retrouvé dans les bas-fonds, seule, sans protection. Elle finit par arriver dans le quartier d'Arentin où habite Rina et sa famille. Avec la tannerie et Antonio Videntti, Rina ne pouvait pas l'accueillir sous son toit mais se débrouilla pour lui trouver un logis et un travail dans une des fermes des limites du quartier. Plusieurs mois plus tard, Vinciane avait quitté le quartier pour retourner vivre chez son père. Rina pensait alors ne jamais revoir Vinciane, que cette dernière l'avait déjà oublié. Mais elle ne l'avait pas oublié, et comme Rina l'avait fait pour elle des mois plus tôt, elle vint lui proposer un travail.
Vinciane Habstone
Noble dame
Maîtresse

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