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No more ruin and decay

Alessandra de Marbrand
Alessandra de Marbrand

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24/10/2012

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Lun 4 Juil - 22:21





KATHARINA ELIARYEN
— we're going to leave the world better than we found it —

Sous ses doigts, la pierre était froide. Elle portait les traces des décennies, battue par les vents, les pluies, les neiges même. Abîmée, ses imperfections avaient été forgé par les intempéries et les années. Elle était rugueuse, écorchée, elle était authentique. Lentement, Katharina passa sa main dessus, savourant le toucher de cette pierre sous ses doigts, cette pierre... elle était sienne à présent. Nombreux furent ceux qui la possédèrent avant elle, et avec un peu de chance nombreux seront ceux qui la posséderaient une fois son règne achevé. Les hommes passaient, ils possédaient, puis, une fois mort, il ne reste plus rien d'eux à part ses quelques pierres qu'ils possédaient de leur vivant. Tout ce qu'il reste d'un mort sont des os et des pierres. Elle appuya ses mains sur la pierre, se pencha doucement en avant. La vue depuis le balcon était magnifique. D'où elle était elle voyait tout Vivendale; ses pierres et ses hommes. Dès l'aurore, la ville s'éveillait. Au fur et à mesure que la soleil montait dans la ciel, les hommes sortaient dans les rues. Les marchands ouvraient leurs échoppes, les artisans enfilaient leurs tabliers, les paysans rejoignaient leurs champs et les enfants jouaient dans les rues. Oui, la vue était magnifique, mais pas seulement pour ses pierres, elle l'était aussi pour la paix.

Enfin, la paix régnait sur Vivendale. Bien sûr, Katharina n'avait pas l'appui de tout le peuple, elle avait et aurait toujours quelques détracteurs. Quelques nobles rancuniers, politiques mécontents et fanatiques horrifiés. Elle ne pouvait avoir le soutien de tous, mais elle avait celui de la majorité. Le peuple l'aimait, elle avait changé Vivendale. La peur n'y régnait plus comme avant, les rues étaient sûres à présent, et plus aucun homme n'y marchait en portant des chaînes. Ils étaient libres, tous, libres de l'aimer, de la tolérer, ou de la haïr. Peu importait, elle ne craignait pas les rares détracteurs qu'elle avait encore. C'étaient, pour la plupart, des hommes stupides, ils étaient simplement trop effrayés par le changement pour y voir le bon qu'il apportait. Ces hommes là n'arriveraient à rien contre elle; elle avait le soutien de la majorité. Les seuls qui auraient pu quelque chose contre elle était ceux qui n'étaient pas apeurés par le changement au contraire, mais qui s'étaient battus pour ça, sans succès. Les ombrageux, guerriers de l'ombre, mercenaires de la liberté. Durant des années ils avaient lutté contre le règne des Trois, mais maintenant qu'ils étaient tombés, ils n'avaient plus rien à combattre, à moins que ce ne soit elle. Déjà, durant la Guerre d'Un Jour, ils avaient refusé ses avances et s'étaient réfugiés auprès de leurs ennemis de toujours, les Trois, au nom de leur chère Vivendale. Mais aujourd'hui les choses étaient différentes, Vivendale était différente, et elle espérait que, cette fois ci, leur réponse serait différente. Derrière elle, des pas se firent entendre. « Votre Majesté, ils sont là. » Enfin. Le moment était arrivé. Ils allaient choisir : soutenir sa légitimité au trône et goûter aux saveurs enivrantes de la paix ou bien s'accrocher à leurs armes usées par les années, continuer à se battre, et replonger leur cité dans un bain de peur et de sang. « Très bien. » dit-elle. Il était temps, temps de faire face aux seuls hommes dont elle pouvait craindre le courroux, les seuls qui pouvaient encore la faire vaciller du haut de son trône, les seuls qui pouvaient la détrôner. Jetant un dernier coup d’œil vers la ville, elle inspira longuement. L'avenir de son règne dépendait de l'issue de cette réunion. Elle expira avec lenteur, elle était prête, elle le devait. Se retournant, elle fit dos à la ville, son présent, et retourna à l'intérieur, prête à affronter le futur, le sien, et celui de Vivendale.

Traversant le couloir à grands pas, elle appréhendait cette confrontation tout autant qu'elle était impatiente que cette dernière commence. Dès qu'il l'a virent, les gardes à l'entrée ouvrirent la porte à son passage, et elle entra dans la salle du conseil. Ils étaient là, assiégés autour de la grande table de bois circulaire où autrefois siégeaient les Trois. « Mesdames, Messiers, merci d'être venus. » commença-t-elle, « Vous savez pourquoi je vous ai demandé de venir. » D'un coup d’œil, elle jaugea les visages face à elle, certains acquiescèrent, d'autres se contentèrent de ne rien faire d'autre que d'arborer un masque neutre, d'indifférence. Avant de continuer, elle prit place sur le fauteuil en bout, encore vide, qui présidait le reste de l'assemblée. « J'aimerais que nous faisions la paix. » Elle tourna doucement la tête vers son conseiller qui, debout contre le mur, tenait dans sa main un parchemin roulé. Le fameux accord. Celui qui, peut être, serait signé par les ombrageux et scellerait la paix sur Vivendale. Dès qu'il croisa le regard de sa reine, l'homme s'avança vers elle et lui tendit son butin. « C'est pour cela que j'aimerais vous proposer ce traité, les termes sont encore modifiables bien sûr. » commença-t-elle tout en déroulant avec précaution le parchemin maculé d'encre noire. Ses quelques lignes signifiaient beaucoup, mais, sans signatures à sa suite, elles n'achèveraient rien. Les mercenaires jetaient des coups d'oeil vers le papier, impatients, ou bien juste curieux, de savoir ce qui était écrit dessus. Après s'être rapidement éclaircie la voix, la jeune femme commença : « Moi, Katharina, née souveraine de Téméran, Reine des Terres du Nord et de Vivendale, m'engage à qu'aucune poursuites ou représailles ne soient livrées envers les hommes et femmes qui faisaient partie de la Guilde; je m'engage à leur permettre de rentrer chez eux, de retourner auprès de leurs familles et de leurs amis, de retrouver leurs maisons, tout cela sous la sécurité de la Couronne. » Levant les yeux vers ses interlocuteurs, la jeune reine joignit les mains et les posa sur la table, le parchemin posé devant elle. Elle ne lisait pas simplement le contenu, elle énonçait des promesses, sans même baisser les yeux faire le bout de papier. Elle connaissait les closes par coeur, les promesses qu'elle faisait, elle les avait soigneusement préparées avec ses conseillers. Faire table rase du passé et protéger. Tels étaient les maîtres mots des promesses faîtes. « En échange, vous vous engagerez à renoncer à toutes attaques, complots, ou autre traîtrises éventuelles envers la Couronne, et tout son peuple, y compris les anciens maîtres de la cité. La justice leur a déjà été rendue. » Jusque là, le marché était plus qu'honorable, tous étaient gagnants. « Et, bien sûr, vous dissoudrez la Guilde. Cette organisation n'aura plus lieu d'être, vous ne serez plus des parias ou des rebelles mais dans citoyens libres de Vivendale. » Tandis qu'elle parlait, son regard balayait l'assemblée. Les closes étaient raisonnables, mais à la seule évocation de dissoudre la Guilde, certains grimacèrent. Elle sentait qu'ils y étaient attachés. « Vous n'aurez plus à vous cacher ou à vous battre au nom de la paix, la paix est déjà là, il n'y a donc plus aucune raison à ce que la Guilde soit. » acheva-t-elle tout en attrapant le parchemin entre ses doigts avant de le tendre à ses interlocuteurs. « Tout les closes évoquées sont écrites ici. »

Prudents, ils re-lirent le bout de papier, s'assurant qu'aucune close cachée ne fut glissée sans leur accord. Pendant qu'ils lisaient et marmonnaient entre eux, Katharina se releva doucement de sa chaise. Au même moment, une voix s'éleva des murmures, s'adressant à elle et non à ses compagnons. « Ce pacte est à sens unique; nous nous engageons à faire la paix avec les nobles. Mais qu'est-ce qui peut nous  assurer qu'ils soient dans les mêmes bonnes volontés que vous et moi ? Ils vous détestent, ils nous haïssent, ils n'accepteront jamais d'honorer un tel traité. » Alors qu'il parlait, la jeune femme posa son regard sur le jeune homme. Dans la vingtaine, on sentait dans ses paroles qu'il n'avait pas juste été un simple villageois qui, en colère contre l'injustice, avait décidé de dédier son épée et sa vie au nom de la liberté. Non, il semblait connaître les nobles, ou du moins il le prétendait.  « C'est complétement stu... » Encore inachevée, il ne pu finir sa phrase. « Comment vous appelez-vous ? » le coupa-t-elle. « William. » La jeune femme, loin de s'être laissée démonter par les arguments dits, planta son regard dans celui du dit-William. « Dites-moi donc William, connaissez-vous bien les nobles ? » A cette question, l'ombrageux hocha la tête, sûr de lui. « Vous avez raison sur un point, je ne peux pas garantir de la bonne volonté d'autrui, mais je peux vous assurer qu'ils honoreront notre traité si nous formons une alliance solide et durable. » dit elle avec assurance. « Et comment voulez vous former une alliance solide et durable avec eux ? » Aux mots de leur compagnon, les autres mercenaires hochèrent la tête. La question d'une paix avec la noblesse semblait déranger plus qu'une paix avec les Témériens, pourtant vu comme les envahisseurs. La jeune femme esquissa un sourire, comme quoi les vieilles rancœurs étaient plus tenaces que la crainte du changement qu'elle amenait, elle et son peuple. « Vous qui prétendez connaître les nobles vous devriez savoir, qu'avec eux, le meilleur moyen de former une alliance est avec un mariage. » Le temps sembla s'arrêter un instant. Un mariage. La proposition semblait folle, sortie de nul part, mais pourtant elle était parfaitement censée et réfléchie. « Il s'avère même que j'ai une jeune femme prête à être mariée, il ne reste plus qu'un volontaire et l'alliance sera de mise. » Son regard se posa sur William et elle esquissa un léger sourire, le sourire d'une personne qui savait parfaitement ce qu'elle savait et qui ferait tout pour que personne n'entrave le chemin de ses ambitions. « Vous êtes d'ailleurs le candidat idéal. »

Sur ces mots, le débat fut clos, du moins il l'était pour elle. « Très bien, vous savez tout ce qu'il faut savoir maintenant. » commença-t-elle en joignant les mains « Quelle est votre réponse ? » Il était temps de choisir, accepter ou refuser, rentrer chez soi ou passer une vie loin de ses proches, vivre ou survivre, la paix ou la guerre, vivre... ou mourir. « Et si on refuse, que va-t-il se passer pour nous ? » demanda l'un d'eux. Haussant un sourcil, la jeune femme tourna son regard vers la voix. « Vous déclencherez une guerre. » dit-elle d'un ton neutre. « Ce traité est une promesse de paix, si vous refusez vous serez des ennemis de la Couronne. Et sachez que je ne montre aucune pitié envers mes ennemis. » Toutes les cartes étaient posées. Le choix était à eux à présent. S'ils refusaient, il le feraient en sachant les conséquences de leur refus. « Alors ? » Soudain, l'un d'eux se leva de sa chaise. Katharina le reconnu aussitôt, Sebastian. Il avait été son allié dès le début, et elle savait qu'il accepterait ce traité. Tout ce qui voulait correspondait à ce qu'offrait ce pacte; la promesse d' une paix durable. « J'accepte » déclara-t-il d'un ton solennel. La jeune reine esquissa un sourire satisfait et fit signe à l'un de ses domestiques d'approcher. Ce dernier s'exécuta, plume et encre en main, et tendit le tout à l'ombrageux. Sebastian fut le premier à signer, puis d'autres suivirent. D'autres semblaient encore hésiter, ils regardaient leurs compagnons signer avec un air perplexe. Fallait-il les suivre ? Ou refuser ? « Les autres, vous pouvez partir, et quitter la ville, défintivement. Si vous restez sachez que cela sera à vos risques et périls, au moindre geste brusque ou de travers je n'hésiterais pas à vous faire regretter amèrement votre affront. » Son ton était net et tranchant, comme l'épée qui leur trancherait la tête si l'un de ceux qui refusait tentait quoi que ce soit contre elle. Tandis qu'elle énonçait cette menace, elle se tourna légèrement, désignant la sortie avec son bras. Certains se regardèrent, échangeant des paroles silencieuses à travers leurs regards soutenus. Ce petit manège dura quelques instants seulement avant que l'un d'eux ne se lève et, ignorant la plume et l'encre de la paix, se dirigea à grands pas vers la sortie. Bientôt suivi par d'autres ils furent une petite dizaine à refuser de ratifier le traité. Doucement, la jeune femme se posta à côté de l'un de ses gardes et murmura à voix basse. « Surveillez-les, vérifiez qu'ils quittent bien la cité. » Sur ces mots, le soldat hocha la tête et sortit à son tour. Katharina faisait à présent face aux signataires et aux derniers hésitants. Ils étaient beaucoup, beaucoup plus qu'elle n'aurait plus l'espérer.

Finalement, après une longue réflexion, tous ratifièrent le traité. Le dernier signataire posa la plume sur la table, la jeune reine s'approcha alors, attrapa la plume à son tour. Elle l'a trempa doucement dans l'encre noire avant de signer le traité. « Très bien. » commença-t-elle en reposant le plume « Vous êtes maintenant libres de rejoindre la cité quand bon vous semble, dès lors, vous serez vus et considérés comme des citoyens à part entière, vous ne serez plus des parias ou des criminels. Quand à la noblesse qui vous a toujours vu ainsi, nous tâcherons d'officialiser une alliance avec eux au plus vite. » Son regard se posa alors sur William. « Je peux vous assurer que je vous ai trouvé une jeune femme charmante. » Ce dernier réalisa alors que, tout à l'heure, la jeune reine était sérieuse lorsqu'elle l'évoquait comme le candidat idéal. « Je n'ai jamais dis oui... » commença-t-il. « Vous voulez la paix oui ou non ? » le coupa-t-elle. « Oui. » répondit-il. Bien sûr, il voulait la paix, seulement la voulait-il au prix de devoir se marier à une inconnue, à une noble, une fille qui, de part sa caste, le répugnait surement. « Alors vous ferez ce qui est nécessaire pour l'avoir n'est-ce pas. Je ne vous demande pas de l'aimer, simplement de vous marier à elle. Ce n'est qu'un mariage politique, mais il est essentiel si nous voulons instaurer la paix. Si vous voulez être sûr que la noblesse vous accepte, vous devez intégrer cette dernière. » Elle marqua une courte pause avant de reprendre d'un ton grave « Sans ce mariage, il n'y aura jamais de paix. » Lentement, et à contre-coeur, le jeune homme acquiesça. Bien qu'il ne soit pas enchanté par cette idée, elle avait raison sur un point, sans ce mariage la paix rêvée ne serait qu'utopie. Il fallait qu'il est lieu. « Je vous laisse le temps d'y réfléchir. » dit-elle à l'intention de William avant de s'adresser à tous. « Maintenant que la Guilde n'est plus, vous êtes des citoyens des Terres du Nord et de Vivendale, là où est votre place. Je vous laisse le temps de retourner à votre ancien campement pour rassembler vos affaires. Nous nous retrouverons dans sept jours et nous discuterons de votre intégration et réglerons les éventuels problèmes d'hébergement et de travail. » conclut-elle. « Quelqu'un a-t-il des questions ? »

Soudain, les portes s'ouvrirent brusquement. La jeune femme se retourna vers celui qui osait les interrompre. C'était l'un de ses soldats, un masque de panique et d'empressement peint sur son visage. « Que se passe-t-il ? » Le ton ferme et autoritaire qu'il avait été employé tout au long de la discussion fut alors remplacé par la voix d'une adolescente inquiète. « Excusez-moi votre Majesté mais vous devez venir au plus vite. » pressa le garde. Que se passait-il ? Rapidement, la jeune reine se tourna vers ses invités. « Nous reprendrons notre discussion lors de notre prochaine rencontre. Veuillez m'excuser. » Ses mots dits, elle emboîta le pas du soldat. Ce dernier marchait d'un pas rapide, pressé, comme si sa vie en dépendait, ou bien la vie d'un autre... Ils débarquèrent alors dans une petite chambre où, déjà, une dizaine de personnes était présente. C'étaient pour la plupart de ses soldats, et de ses dames de compagnies. Elle reconnue alors la chevelure rousse de Margaery, elle était agenouillée près du lit, tenant une main tremblante. « Que s'est-il passé ? » demanda-t-elle tout en s'approchant lentement. Le visage de la personne allongée se précisa au fur et à mesure qu'elle approchait; elle reconnue alors Eleusi. Fille d'Elia, comme elle, elle était une amie loyale et une servante fidèle. A présent l'Eleusi qu'elle avait connu n'était plus que l'ombre d'elle même. « Elle a été empoisonnée... » expliqua l'un des gardes. Des goutelettes de sueurs perlaient sur son front qui, tout comme le reste de son corps, était secoué de frissons et soubresauts frénétiques. La respiration sifflante, comme encombrée, son diaphragme semblait se déchirer chaque fois qu'elle toussait. Remplaçant Margaery, Katharina se précipita au chevet de la jeune femme et attrapa la main de cette dernière. « Ne t'inquiètes pas, on va te soigner. On va te sortir de là. » dit-elle d'un ton qui se voulait rassurant. Soudain, les doigts tremblants qu'elle tenait se refermèrent sur sa main avec force, s'agrippant à elle, s'agrippant une dernière fois à la vie. « Les mains jointent des deux opposés. Scelleront l'union d'un seul camp, Alors que la ville sera en pleine festivités, La paix s'installera, pour un temps seulement, Dans les tréfonds, l'ombre s’élèvera, Le poing levé vers les cieux, En colère contre les dieux, Le trône tant convoité elle voudra, Elu de l'Ombre, Traître des Cieux, Enfant des Cieux, Ennemi de l'Ombre, Du sang ils sont nés, Dans le sang ils s'affronteront, Car de la chair de la chair naîtra la mort... Celle de Vivendale, celle de ses hommes. » murmura-t-elle avec peine. Puis, lâchant la main de sa reine, son bras retomba lourdement sur les draps, vide, mort. Soudain son corps fut secoué de soubresauts violents, de convulsions. Aussitôt les gardes se précipitèrent sur elle et firent leur possible pour la maintenir la plus immobile possible. Choquée, Katharina se releva lentement, une main porté vers sa bouche, son regard ne pouvait se détacher du pauvre corps remuant violemment, comme si le corps tentait une opération de la dernière chance pour expulser le poison qui le consumait. Les convulsions s'arrêtèrent et le corps de la mourante s'apaisa; du sang coulait de son nez, du sang noir... telle la Vie en personne, il s'échappait de ce corps corrompu, de ce corps froid, vide, mort.



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