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We're born with the potential of courage — Roy & Cat

Malbe
Malbe

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Dim 14 Mai - 0:59





Roy & Caitlin
— We're born with the potential of courage —


Roy et Caitlin ont été mariés. Enfin, ils le sont encore, mais de loin... Vous vous souvenez que la fugueuse Caitlin avait tourné le dos à tous les nobles, juste avant le début de la Guerre-d'Un-Jour ? Et que Roy était resté seul, désemparé. Etre laissé en plan par sa femme n'était pas une situation dont il pouvait se vanter auprès du reste de l'Enclave. Les regards de travers, les rumeurs ... Il valait mieux garder tout cela secret. Même s'ils n'avaient jamais étaient très proches, Roy et Caitlin savaient sauver les apparences.
Un mariage comme celui des Larisson n'est pas vraiment un modèle de romance. Loin d'être idéal, leur duo repose tout de même sur un soupçon d'amitié, plein de bons sentiments et quelques expériences communes. Ce qui les a séparé, ce sont des convictions divergentes, et la réaction de Caitlin de tout quitter pour combattre les injustices du HG. On peut dire que Katharina l'a devancée ... Aujourd'hui Cat a sa petite armée de villageois, et quelques rares nobles déchus depuis le début du règne de la Témérienne. On peut aussi reconnaître la capuche sombre d'une poignée d'ombrageux qui ont trouvé préférable de s'allier à une bourgeoise pleine de culpabilité qu'à une régente barbare.
Vous vous souvenez également qu'après le départ de sa femme, Roy avait trouvé une étincelle de courage et avait décidé qu'il était temps de changer les choses ? Qui aurait cru que Sir Larisson avait un esprit rebelle ? Si Caitlin apprenait la nouvelle... qu'en penserait-elle ? Préférerait-elle le nouveau Roy sans peur et sans reproche, à l'ancien noblion conservateur et soucieux de l'étiquette ? Sans compter que depuis la première réaction de révolte de Roy, les choses ont changé davantage encore...


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Malbe
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Mer 24 Mai - 14:58


Caitlin V. Larisson
— SHE'S COMING BACK ! —


On la soutenait, on la comprenait, on lui faisait confiance. Caitlin Larisson n'était plus une noblionne de l'Enclave qui tentait désespérément de se fondre dans la masse, de ne jamais porter l'attention sur sa personne et de faire ce qu'il était attendu d'une femme de réputation. Elle-même ne se considérait plus comme une bourgeoise. La jolie brunette avait dit adieu, à la minute où elle quittait le temple, à sa fortune, ses relations et ses privilèges. Elle s'était très vite lassée de ses jupons encombrants, mantelets ridicules et bijoux superflus qui surchargeaient son allure. Et elle revêtait à présent un long paletot sombre sans fanfreluches, perles, ou breloques. Elle avait des chaussures pratiques et une coiffure qu'elle réalisait en quelques minutes, sans chambrier. Caitlin avait oublié ses tenues royales et autres riches possessions ; pourtant elle avait gagné en prestance. Elle avait perdu de la fragilité des Perkins, et son regard durci en disait long sur ses expériences depuis son départ de l'Enclave. Il était plus décidé, plus audacieux. Elle avait cette contenance des gens qui savaient ce qu'ils faisaient, ceux qui connaissaient leurs limites et celles des autres. Elle avait cette mine sérieuse des meneurs de troupes, de ceux à qui on se rapportait et cherchait l'approbation. La lady Larisson était désormais une figure d'exemple, elle était l'incarnation d'un espoir, le visage d'une révolution. Elle réalisait finalement, le but de sa vie, celui qu'elle avait cherché durant tout ce temps. Caitlin était utile. Elle changeait les choses, elle se battait enfin pour cette cause qui la transcendait, pour ces perspectives qui la passionnaient et faisaient d'elle, la femme qu'elle avait toujours désiré être. Quand elle se penchait sur son passé, il lui arrivait encore de penser à Bridget. La jeune femme sur laquelle elle avait misé à l'expiation ; un terrible regret qui la hantait dans ses moments de faiblesse. Mais ce souvenir ne la consumait pas, il la rendait plus forte. Caitlin ne se battait pas seulement pour les Nordiens qui étaient là aujourd'hui, elle se battait pour Bridget, pour ceux qui avaient péri si injustement à l'expiation, tous ceux qui avaient été assassinés par les Trois durant leur règne, et tous ceux qui étaient morts sous les lames Témériennes. Elle avait fait de son devoir de rappeler à tous les injustices passées et la violence qui émanait des rangs de Katharina. Caitlin était devenue plus éloquente, plus convaincante. Ce qui faisait d'elle, une personnalité à admirer. La vie d'aujourd'hui était tellement différente de celle passée, tellement plus vivante et tellement plus claire. Elle avait cru en cet idéal d'équilibre, et elle avait transmis son ardeur à tous ceux qui l'avaient écoutée, à tous ceux qu'elle avait moblisés. C'était un véritable tournant pour la rebelle. Elle qui avait été forcée de se plier à un protocole ; on ne l'avait jamais considérée ainsi : comme une voix qui importait, comme un coeur à écouter et des idées à saluer. Et maintenant, l'Indocile avait les poings sur les hanches et un sourire de fierté sur les lèvres. Elle observait minutieusement les attroupements de ses complices au travail. En passant près d'eux, elle donnait des indications pratiques de temps en temps sur les inventions, ou félicitait une prise d'initiative. Une ambiance légère planait au dessus d'eux, ils étaient transportés par des convictions qui les motivaient tous, et un désir de justice habitait chaque membre du groupe. Caitlin et ses acolytes préparaient un nouveau coup. La machine qu'ils construisaient pour leur prochaine mission consistait à bloquer les roues des chariots. On la posait au sol et il suffisait d'attendre que quelqu'un traverse. Ils n'avaient ensuite plus qu'à bondir pour saboter les cargaisons de Katharina. Caitlin avait appris à manier une épée, un poignard et toute autre lame. Comme le reste de ses troupes. Les Ombrageux qu'elle avait recrutés leur avaient enseigné les gestes de défense les plus simples, pour ensuite améliorer leurs techniques d'attaque. Et depuis, leurs missions étaient de plus en plus faciles. Ils avaient aussi l'élément de surprise de leur côté. Les Témériens ne s'attendaient jamais à leur assaut. Bien que depuis quelques temps, ils étaient davantage sur leurs gardes, et mieux équipés en matière d'armement.

La journée des Indociles aurait pu se dérouler sans accroc. Ils auraient ainsi terminé les préparations et se seraient dirigés vers la route de la mer, où les chariots Témériens s'avançaient vers Vivendale. Seulement une jeune femme perturba leurs projets. Elle sortit ne nulle part, apparut comme par magie dans un coin de la citée perdue. Elle semblait aussi surprise de les trouver là, qu'eux l'étaient de cette apparition subite. Les coups de marteaux et les discussions cessèrent. Et le temps s'arrêta. Tout était suspendu, et tous jaugèrent la fille, sans savoir quoi faire... Caitlin fit un pas en avant, les sourcils froncés. Une espionne ? Une Témérienne ? Elle n'eut pas le temps de plus réfléchir à la question ou d'interroger l'intruse, que celle-ci faisait déjà demi-tour. Elle s'enfuit derrière un mur aussi vite qu'elle était arrivée, laissant pantois le groupe à découvert. Ils ne restèrent pas pétrifiés bien longtemps lorsqu'ils réalisèrent qu'elle pouvait être un sbire de la Reine d'Argent. Les Indociles eurent l'épée à la main la seconde suivante et se lancèrent à sa poursuite, Caitlin en première ligne.

Ils longèrent les murs de la citée pour s'enfoncer un peu dans la forêt. Caitlin avait une boule dans le ventre à l'idée que Katharina détruise leur plan. Elle fut encore plus alarmée lorsqu'ils tombèrent nez à nez avec une petite masse de Nordiens, prêts à défendre leur présence. Une armée d'espions ! Des envoyés de Katharina ! La situation était critique. Qu'allaient-ils faire de ces traîtres ? Elle pensa rapidement à les enfermer en attendant que Katharina soit détrônée. Les tuer ? Elle ne pourrait s'y résoudre. Elle combattait pour la paix, pas pour le massacre et surtout pas pour un massacre avec comme seul motif une divergence d'opinion. Ce qui était certain, c'était que maintenant que les agents de la Reine les avaient trouvés, ils ne pouvaient pas les laisser repartir avec leur secret. Elle repéra la fille derrière un grand roux baraqué. Caitlin ne flancha pas, prête à faire le nécessaire pour sauver Vivendale. Ils enfermeraient les traîtres, et tenteraient de les convaincre de rejoindre les Indociles. Et tout de suite, ils prendrait le dessus s'il fallait se battre, ils étaient mieux armés, plus nombreux aussi. Un jeu d'enfant. La tension dans ses épaules indiqua au groupe une attaque imminente. Elle n'eut aucune hésitation sur sa décision, du moins pas avant qu'un des hommes ne s'avance. Le poignard de Caitlin ne trembla que lorsqu'elle croisa les prunelles bleues de son mari.
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Alessandra de Marbrand
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Sam 3 Juin - 22:30





LARISSON ROY
— the past is present —

Maudite était cette Vivendale, ne le savaient-ils pas depuis le temps ? Guerres, révoltes, incendies, pestes; leur belle cité n'en était pas à sa première catastrophe. Ci et là, elle gardait les cicatrices de ses sombres instants, un rappel, un avertissement, faîtes attention, ils n'avaient pas écoutés, imbéciles. Pourtant elles étaient là, juste sous leurs yeux, les mises en garde. Des statues de leurs héros jusqu'aux petites entailles sur certains murs, dernières traces de guerres si lointaines, elles étaient partout, comme un murmure constant se faisant écho à chaque coin de rue, un avertissement constant, quotidien, si bien qu'il en fut oublié. Idiots. Ne le savaient-ils pas ? Rien ne dure, rien, jamais, du règne d'une dynastie qui se maintint au trône pendant des siècles jusqu'à une ville entière, l'histoire leur avait appris que tout venait à s'écrouler un jour, ne laissant derrière soit que des histoires pour mettre en garde les générations futures avec l'espoir immense que, contrairement à eux, elles écoutent les avertissements de leurs aïeux et contribuent à maintenir la paix. Pas comme eux. Pourtant ils connaissaient tous leur histoire, personne à Vivendale pouvait l'ignorer, de ses sombres instants tels que la peste ou le Grand Incendie aux récits héroïques de la Grande Bataille d'Hiver, elle était partout, écrite sur les pages, gravée sur les murs, chantée par les parents à leurs enfants, ancrée dans l'esprit des vieillards. Elle était partout, jamais oubliée, mais jamais écoutée. Ils auraient dû l'écouter, ils auraient dû, mais maintenant c'était trop tard, ils ne pouvaient pas revenir en arrière, juste avancer, et faire les choses bien pour une fois.

Outre les mises en garde, leur histoire regorgeait aussi de belles histoires, contant les péripéties de ces hommes qui surent servir de grandes causes telle que la Grande Division, Parsel et tous les rebelles, des hommes prêts à sacrifier leur confort, leur terre, leur richesse et même leur vie pour seulement entrevoir la possibilité de vivre en paix. Roy se confortait dans l'idée qu'ils -les nordiens - pourraient retrouver dans le coeur le feu ardent qui avait animé leurs aïeux durant leur rébellion. Leroy, son ancêtre, Roy se demanda ce qu'il penserait de lui en le voyant, serait-il déçu, comme le fut tant de fois son père ? Ou bien serait-il fier de lui, de l'homme qu'il était devenu, du résistant qui s'était dévoilé derrière l'ombre de sa lâcheté ? L'homme aimait se dire qu'il serait fier. Trop de fois son père avait utilisé Leroy contre lui, Roy s'était sans cesse senti rabaissé par le fardeau de cet illustre aïeul, comparé à lui il n'était jamais assez bien, jamais. Leroy aurait honte de toi lui disait son père, pique basse, presque trop facile, mais qui pourtant, malgré les années, avaient toujours su l'atteindre là où ça fait mal. Combien de fois l'avait-il pourtant entendu ? Durant son enfance, son adolescence, puis dans son mariage, son père lui avait pourtant tout arrangé, de quoi aurait-il pu être déçu ? C'était sans compter sur leur manque d'héritier, une absence de toute grossesse qui désespérait profondément l'investigateur de cette union. Tu seras la fin des Larisson ! lui avait-il un jour reproché. Roy se demanda ce qu'il dirait à présent en le voyant.

Il n'était pas l'investigateur de ce réseau, ni l'un de ces leaders, mais il en était un membre fier. Les autres rebelles appréciaient sa volonté et se réjouissaient de sa position, connaissance de nombreux nobles sans loyauté qui avaient retourné leur veste pour se soumettre à l'Usurpatrice, il arrivait avec une effrayante facilité à trahir leur confiance en ramenant toutes informations nécessaires à son groupe.  Il était bien loin le noble d'antan, l'aristocratie n'était plus, les villageois n'étaient plus, même les ombrageux n'étaient plus. A présent les choses étaient plus simples, collaborateurs, attentistes, et résistants. Roy avait fait son choix, toute sa vie il avait soit attendu les bras ballants soit avait agit en complice. Ils étaient temps de changer.

Aujourd'hui était une bonne journée, loin des salons le jeune homme avait été appelé à agir à l'extérieur avec d'autres compères. Ce jour là une cargaison importante devait arriver à la cité, venue des Îles elle avait débarqué au Grand Port il y-a cinq jours. Un échange entre les Sept Îles et Vivendale, ou plutôt entre les rois des îles et Katharina, une transaction à sens unique, car à quelques mètres seulement de sa destination finale, la chariole serait détournée par les rebelles. Ils ne voulaient pas juste l'attaquer, mais la faire disparaître. Ils voulaient la pousser dans ses retranchements, lui empêcher d'étendre son influence au delà du Nord, si le Sud et l'Ouest restaient récalcitrants face à la reine étrangère, l'Est et les îles semblaient ouverts à rétablir les routes de commerce avec le Nord. Lâches, pesta-t-il. Leur but était de stopper le maximum d'échanges, de faire en sorte que ces cargaisons disparues montent les terres les unes contre les autres, à qui la faute ? Chaque terre accusera l'autre, si bien que Katharina perdra ses précieux alliés. Un plan compliqué, imparfait, mais un plan, un plan dont le commencement serait bientôt mis à exécution.

La carriole ne devait encore arriver, il leur restait au moins une heure, voire deux, d'après leurs estimations, pourtant des bruits étranges leur venait dans cette zone pourtant déserte. Personne ne vivaient plus dans cette partie du village, elle avait été ravagée par les flammes et aucun travaux de réhabilitation n'y avait été encore fait, cependant elle était traversée par la rue principale, de ce fait les carrioles y passaient régulièrement. Mais là ni bruit de carriole ni de chevaux. Les regards se croisèrent avec inquiétude. Des bruits d'outils, des marteaux, des burins peut-être. Et des voix, des voix discrètes, mais présentes. Vanessa, une villageoise à l'air d'enfant, hocha la tête avec détermination. Elle allait voir d'où venait ce bruit. Le temps sembla alors s'arrêter, il lui sembla s'être passé une éternité entre son départ et le moment où tout bascula. Vanessa revint, à la course, poursuivi. Dès qu'elle tourna dans la ruelle qui leur servait de cachette, le petit groupe de rebelle sortit ses armes. Ils étaient à deux doigts de s'engager dans une bataille sanglante.

A deux doigts...

Roy fit un pas en avant. Non, impossible ! C'était un rêve, un mirage, une illusion, la réalité. « Caitlin ? » souffla-t-il, le ton dans sa voix laissait penser à une interrogation, pourtant c'était bien elle, il le savait, il ne pouvait juste pas s'y résoudre. Il avança doucement vers sa femme, « Caitlin », l'hésitation s'était mué en surprise, une bonne surprise. Ses doigts effleurèrent sa joue, « J'ai cru que tu étais morte, j'ai cru que... » Une part de lui s'était convaincu qu'elle avait périt dans les combats, cela aurait été d'une douloureuse facilité, ainsi il aurait pu s'imaginer qu'elle aurait regretté son choix de l'avoir quitté, qu'elle serait revenu, mais c'était la mort qui l'aurait alors retenu au loin. Mais la réalité était tout autre, plus dure encore, elle était vivante, depuis des mois, et depuis des mois, elle avait choisi de ne pas lui revenir.


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Lun 5 Juin - 20:14





Caitlin V. Larisson
— what if we are back together ? what if together we can do anything ? —


I l appela son nom. Il fit un pas vers elle. Il la toucha. Et des images souvenirs la submergèrent.

Elle revit ses grands yeux désolés, sa bouche triste et son corps suppliant.

« Caitlin, je t’en prie. » Elle secoua la tête. « Je ne peux, je ne peux. » Il s’approcha encore. Elle pouvait sentir ce cœur blessé, cogner contre cette poitrine, affolé de cet affront, désespéré de ce rejet.  Mais elle ne pouvait se résoudre à le consoler. Dès que sa main touchait celle de Roy, Caitlin se sentait trahir celui qu’elle aimait, celui à qui elle appartenait. Toute cette situation n’était que folie. Il fallait qu’elle s’enfuie ! Elle se leva d’un bond et s’avança vers la porte. Mais Roy tenait son poignet et son regard désemparé la frappa de plein fouet. Si seulement il comprenait … si seulement, il lâchait prise … Elle se sentit frêle, fragile, cassante. Et cette faiblesse gagna son bras retenu qui devint mou, elle ne résista plus. « Roy… Ne m’en veux pas. » Sa voix était étranglée. Elle regrettait réellement, elle regrettait de ne pouvoir l’aimer tout entier, de ne pouvoir lui offrir plus qu’une gentille amitié. Car il était son ami ! Et elle était certaine qu’elle pourrait l’apprécier davantage encore, avec le temps et l’effort. Elle était convaincue qu’ils pourraient devenir proches, plus que complices, qu’elle l’admirerait, et même qu’elle se prendrait d’affection. Il était facile d’apprécier son nouvel époux. Il était si patient, si aimable, si attentionné. Mais elle ne pouvait lui donner cette passion, ce feu qu’elle avait déjà offert à un autre. Le visage de son aimé Daniel ne quittait pas ses pensées, et une culpabilité dévorante lui rongeait l’estomac. « Je ne peux pas. » Elle posa une main devant son visage pour cacher ses lèvres tremblantes, et retint un sanglot. Les doigts de son récent mari glissèrent de sa peau. Il enfonça ses mains dans ses poches, troublé. « Je ne veux pas te forcer. » Comme il était bon.... Elle se tint le poignet, là où les doigts de Roy s’étaient posés. Et coupable, elle baissa les yeux sur le parquet... C'était le sol de leur nouvelle maison ; leur maison, à elle et à Roy... S'ils n'avaient rien en commun, ils partageaient au moins ça. Une villa bien meublée, dans le meilleur quartier. C'était ridicule... Elle avait vécu avec Daniel dans une bâtisse si petite, que ce salon d'aujourd'hui paraissait démesurément grand. Cat s'étonnait des lustres brillants et des tapis gigantesques, des rampes d'escaliers en arabesques et des dorures sur les chambranles des portes. Elle s'offusquait des plafonds trop hauts et des marches trop larges, des murs trop blancs et de la décoration trop réfléchie. Si elle avait été une meilleure Noble, elle aurait adoré ce chez-soi princier. Et si elle avait été une meilleure épouse, elle aurait aimé ce mari-ci de tout son cœur. Roy le méritait. Il méritait une femme dévouée et aimante ; il méritait une meilleure femme puisqu’il était des meilleurs hommes qu’elle avait jamais rencontrés. C'était vrai, il était des meilleurs gens. Il avait toutes les qualités humaines qu'on louait dans les chansons et les récits. Et pourtant s'il était parfait aux yeux de tous, pour Caitlin il n'était qu'un portrait incomplet, une ébauche insuffisante, un rappel cruel de ce qu'elle avait eu, de ce qu'elle n'avait plus. Il ressemblait à un Homme à aimer. Mais Caitlin n'était plus qu'un coeur brisé. Roy avait la bouche vers le bas. Ses épaules étaient rentrées et ses mains étaient toujours dans les poches de son pantalon. Il était presque immobile. Seul le bout de ses pieds s’agitait doucement, dans une cadence déréglée. Caitlin déglutit, une boule de honte passa dans sa gorge. « Je… » Il la pria de ne pas poursuivre en secouant la tête de gauche à droite, les lèvres pincées. Alors Caitlin se tut. Et ils demeurèrent chacun de leur côté.

Dans un autre contexte, à un autre moment, elle savait qu’elle aurait pu l’aimer vraiment. Mais pas maintenant. Pas tout de suite. Pas après Daniel.

Elle rencontra son regard, pour s’excuser en silence. Mais les prunelles d’azur ne lui renvoyèrent que les nuances bleues d'une tristesse transcendante.


*


Il avait touché sa joue du bout des doigts. Elle aurait pu jurer qu'ils y étaient toujours posés, mais Roy avait baissé son bras. Caitlin était plantée dans le sol. Enracinée. Roy, ici ? Loin de l’Enclave, dans la citée perdue, avec un groupe de Nordiens, l’arme au poing ? Elle loucha sur la lame qu'il tenait dans sa main droite, sidérée, confuse. Pourquoi avait-il une arme ? Et pourquoi se tenait-il ainsi ... ? Son dos n'était plus aussi droit. Son menton n'était plus aussi relevé. Ses genoux n'étaient plus collés, sa veste était froissée. Et son regard... Son regard semblait... cuisant. Tout en lui paraissait plus franc, plus intense. Plus éveillé. Elle ne pouvait s'empêcher de l'examiner sous toutes les coutures, comme pour vérifier que c'était bien lui. Ses cheveux avaient poussés. Sa barbe aussi. Il avait une ligne d'inquiétude sur le front, et son air pensif s'était transformé en préoccupation. Il avait toujours cette allure qui le distinguait de n'importe qui, cette apparence magnanime, ces traits réguliers, nobles, sincères. Ce visage familier... C'était bien lui. Et pourtant, là dans cette forêt, entouré de ces gens, l'habit débraillé, l'allure négligée, il ressemblait à un autre.

Dans le flou, Caitlin fronçait les sourcils. « Roy ? » Son ton fut plus sévère qu'elle l'aurait voulu. Et elle regretta aussitôt d'avoir ouvert la bouche. Il attendait sûrement autre chose. Quelque chose de plus chaleureux. Un sourire. Une étreinte peut-être. Les démonstrations n'étaient pas du genre de Caitlin, mais cette fois, elle ne fit aucun effort pour aller se coller à lui. Ils s'enlacèrent, un peu perplexes de ces étranges retrouvailles, de cette proximité irréelle. Puis Caitlin se souvint de ce corps qui l'entourait, de ce coeur fou contre sa poitrine, de cette odeur chaude quand elle approchait de son cou, de la générosité de ces bras. Tout à coup, elle fut soulagée. Presque délivrée, d'une oppression qu'elle subissait depuis trop longtemps, d'une détresse qu'elle avait ignorée depuis des mois. Elle était secourue. Roy semblait arriver en renfort, sa seule présence suffisait... Depuis le départ de Seyrane, la vie de Caitlin était enveloppée d'une brume aveuglante, dont elle ne s'était pas préoccupée. Elle ne s'en était pas rendu compte avant, avant cet instant : la solitude lui pesait. Car même entourée de tous ses complices, elle était seule. La Larisson n'était pas aussi forte qu'elle le laissait penser, et encore moins qu'elle voulait bien le croire. Elle avait besoin de quelqu'un, d'un véritable ami, quelqu'un qui la connaissait, qui la comprenait et qui l'aimait. Elle avait besoin de Roy. Elle se serra contre lui, collant sa joue contre sa chemise, savourant cette réapparition inattendue. Et elle ferma les yeux.

Ils se détachèrent. Elle avait une foule de questions à lui poser. Lui aussi, sûrement. Les Indociles et le groupe de Roy les regardaient curieusement, comme si cette scène était la plus étrange qui soit. C'était assez improbable en effet ... la minute précédente, ils étaient prêts à s'étriper et se croyaient ennemis. Maintenant, les deux camps avaient baissé leurs armes en attendant qu'on veuille bien leur expliquer ce qu'il se passait, et Caitlin n'avait plus aucune raison de croire qu'ils étaient complices des Témériens. Elle connaissait son mari, jamais il ne trahirait les Vivendalais. Et même s'il avait peu approuvé les élans de justice de la brunette, il les avait toujours compris et respectés. Caitlin s'éclaircit la voix pour présenter Roy à ses complices. Sans trop s'éloigner de lui, elle fit un pas vers ses troupes. Et naturellement, elle glissa ses doigts dans la main de son ami. Il n'était pas question qu'elle le laisse s'éloigner. « Voici Roy. Roy Larisson. » Elle eut un joli sourire en se tournant vers lui. « Mon époux. » Et ses yeux remontèrent, un peu fiers. Elle avait toujours été fière d'être une Larisson, d'être la femme de Roy. Pas parce que sa famille était des plus riches ou des plus connues de l'Enclave, mais parce qu'elle avait toujours admiré les valeurs et les principes qu'il défendait, et toutes ses bonnes intentions. Elle pivota complètement vers lui, tandis que les rebelles étaient sous le choc de l'information — à vrai dire, jamais Caitlin n'avait mentionné un mari et avait toujours gardé sa vie très secrète. « Roy, je te présente mes amis, mes alliés. » Elle prit une grande inspiration, et toujours aussi fière, précisa : « Mes troupes rebelles. »

Elle avait dit cela sur un ton léger, comme si cette situation était tout à fait banale. Au moins, cela répondait probablement à la majorité des questions que Roy devait se poser. Que faisait-elle là ? Où était-elle passée depuis le Temple ? Avait-elle accompli ce pour quoi elle était partie ? Caitlin trépignait presque, comme une adolescente cherchant l'approbation de quelqu'un d'important. Et les Indociles n'en revenaient pas de voir leur meneuse si enjouée, elle qui d'habitude, n'était que réserve et mystères.

Soudain les traits de la brune se durcirent. Sans lâcher ses doigts, elle se rapprocha encore de lui. « Roy, je suis désolée. » La culpabilité et les remords la saisirent. Depuis sa fuite elle avait refoulé tous ces sentiments en se convainquant qu'elle avait fait le bon choix. Pourtant, elle croisa les prunelles cérulées du mal aimé, et elle réalisa son erreur. Ses erreurs. Elle n'aurait jamais dû partir ainsi. Elle n'aurait jamais dû tenir pour acquis l'amitié que Roy lui portait. Elle n'aurait jamais dû l'abandonner. Elle n'aurait jamais dû le laisser croire qu'elle avait disparu. Et surtout, elle aurait dû le convaincre ; le convaincre de ses idées ; le convaincre de partir, avec elle. Mais il était là, dans la cité, à ses côtés. C'était peut-être leur chance. Une deuxième chance, pour faire les choses bien ; mieux. Alors Caitlin s'enflamma, de cette lueur qui lui saillait depuis toujours, de cette couleur vive qui la sublimait, de cette chaleur qui l'embrasait quand elle se mettait à espérer.

Peut-être. C'était possible. Qu'il lui pardonne. Qu'ils se retrouvent.

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Alessandra de Marbrand
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Mar 27 Juin - 17:35





ROY LARISSON
— in the eyes of a saint i'm a stranger —

La bague dans sa poche lui semblait si lourde, par moment il passait sa main sur sa veste, tâtant de l'extérieur le fond de sa poche, s'assurant qu'elle soit encore là. Pourtant, au fond de lui, il espérait qu'elle disparaisse, que son poids ne parvienne à trouer sa poche et tombe par terre, ramassée ensuite par un passant qui l’emmènerait loin de lui, plus de bague, plus de fiançailles. Si seulement c'était si simple... Toute sa vie, il avait su que ce jour arriverait, pourtant toute sa vie n'avait pas suffit à l'y préparer. Il se sentait soudainement comme un gosse, trop jeune, trop inexpérimenté. Il avait eu beaucoup de temps, mais il en voulait encore plus. « L'avez vous au moins rencontré ? » - « De qui ? » Le garçon leva les yeux au ciel, comme s'il ne s'avait pas de quoi il parle. Son père ignorait les réticences de son fils. Pas par ignorance, il les ignorait, ouvertement. « Caitlin, j'ai entendu dire que c'était une fille aussi froide que la glace » Son père ne répondit rien, se contentant d'une moue déformant ses lèvres, comme si elle suffisait à former un obstacle à une quelconque parole. « Et on ne l'a pas vu depuis presque trois ans. » Silence. « Père ! » L'intéressé tourna la tête vers lui, comme s'il venait à peine de l'entendre. - « Ça suffit, Caitlin est un bon parti, et sa...mésaventure... Nous nous sommes accordés avec son père de fermer les yeux dessus. C'est une Perkins, nous avons besoin du soutien de cette famille. » Mésaventure, c'était donc le mot trouvé pour expliquer son départ. Roy ne savait quelle rumeur croire, mais il savait qu'une mésaventure ne durait pas trois ans. La jeune femme était partit, volontairement, c'était le pourquoi qu'il ne savait pas. Pourtant les hypothèses ne manquaient pas, certains murmuraient même qu'elle s'était mariée à un autre, mais qu'à présent la Caitlin était veuve. Cette idée était la plus effrayante de toutes, lui, s'apprêtant maladroitement à demander une main qui n'était pas sienne, vacillant dans les traces encore fraîches d'un autre, Daniel.

Leurs retrouvailles étaient teintées d'un petit quelque chose d'irréel, ce visage contre son épaule, ce corps entre ses bras, ces gestes, ce toucher autrefois interdit, venait avec une étrange aisance. Comme s'ils étaient habitués à ce genre de démonstrations autrefois orchestrées avec distance pour satisfaire l’œil des juges. A présent ces gestes se faisaient plus spontanés, plus réels. Comme les personnages d'une histoire à la plume inexpérimentée, ils avaient agis selon ce qu'on avait écrit pour eux, subissant leur histoire, jouant leur part avec maladresse. A présent, ils étaient comme d'autres, comme s'ils avaient été réécrits, ou bien s'étaient ils tout simplement affranchis du diktat de leur malheureuse destinée vers la monotonie d'un couple sans histoire ni futur. Autrefois n'était pas aujourd'hui. Les souhaits volés par la rancune d'un mariage imposé leur revenait. Il avait toujours espéré que, même si elle n'arrive à l'aimer, elle viendrait à ressentir de l'affection pour lui, peut être même de la tendresse, une certaine proximité, pas comme des amis, pas comme des amants, mais au moins en tant que partenaires. Cet espoir mort renaissait doucement de ces cendres alors qu'il la serrait dans ces bras.  

Doucement, ils se détachèrent l'un l'autre, abandonnant ce moment rien qu'à eux, pour se rouvrir à la réalité. La surprise se lisait clairement sur le visage des rebelles de chaque camp. Les doigts de Caitlin vinrent trouver les siens, Roy baissa un instant son regard sur leurs mains entrecroisés avant d'esquisser un sourire. Il fut un temps où ce geste aurait été calculé, leur regard se serait croisé et, sachant ce qu'ils avaient à faire, ils se seraient attrapés la main avec la maladresse d'un enfant forcé à bien se tenir. Là rien, pas de regard, pas d'ordre implicite, seulement la spontanéité de la jeune femme qui s'adressait alors à ses amis. « Voici Roy. Roy Larisson. Mon époux. » commença-t-elle, elle se tourna vers lui, esquissant un sourire sincère. Sincère, c'était le mot, plus que spontané. S'il aurait dû décrire la scène qu'il vivait en ce moment, il aurait choisit sincère. Et c'est avec la même sincérité qu'il sourit lui aussi tandis que ses doigts se serrèrent un peu plus sur ceux de sa femme. Son épouse. Caitlin Larisson.  « Roy, je te présente mes amis, mes alliés. Mes troupes rebelles. » Le jeune homme lança un regard vers les Indociles, d'un signe de tête, il les salua. Mes troupes avait-elle dit avec la fierté d'un général. Roy repensa à toutes ces histoires qu'il avait lu sur la Grande Division, sur ces héros qu'il avait toujours tant admiré avec une certaine distance, comme on admire un dieu, l'admiration de qualités et d'actes qu'on croit hors de portée des hommes. Aujourd'hui, pourtant, il avait l'impression de voir en Caitlin tous ses hommes et femmes qui avaient fait l'histoire, ils étaient elle, elle étaient eux, elle était une rebelle. Et en ce moment, il se sentit gonflé par la fierté de juste connaître quelqu'un comme elle.

La chambre était oppressante, trop petite, ou bien était-ce le nombre de personnes à l'intérieur qui donnait cet aspect étriqué à la pièce. Roy n'arrivait pas à trouver le sommeil. Les yeux ouverts, son regard tentait désespérément de se poser sur quelque chose, autre chose que l'écran noir qui s'imposait face à lui. Se levant avec prudence, il suivait le mur de ses mains, avançant doucement les pieds de peur de cogner un de ses compagnons allongés à terre.  Finalement, ses doigts trouvèrent la porte qu'il poussa avec délicatesse, la pénombre s'illumina un peu, il arrivait à distinguer quelques formes dans ce couloir, suffisamment pour trouver sans encombre la fenêtre de la pièce qu'il utilisait pour leurs réunions, c'était la seule fenêtre non condamnée de l'étage. Il s'y glissa et s'agrippa au toit où il se hissa avec une aisance discutable. Une personne s'y trouvait déjà, la petite Vanessa. Roy appréciait sa compagnie. C'était encore une gamine à ses yeux, bien que la fille était plus une jeune femme qu'une enfant, mais son caractère bien trempé l'amusait. Elle ne se lassait jamais de le taquiner sur son appartenance à la noblesse. Pourtant, quand elle parlait des nobles, il sentait en elle une sorte d'amertume. Il ne sut que quelques discussions plus tard que sa mère avait été réduite en esclavage. Ce soir là, elle pensait à cette figure maternelle qu'elle n'avait pas vu depuis des années. « Je pense que je ne la reverrais jamais, » avait-elle dit avec une étrange neutralité, « Je pense qu'elle est morte. » - « Je pense la même chose de Caitlin » avait-il répondu. Vanessa savait qui était Caitlin, Roy lui avait raconté quelques histoires à propos d'elle, leurs fiancailles, et son départ. « Au moins elle est morte en accomplissant queq'chose. » Elle avait raison, pourtant... le jeune homme ne pouvait s'empêcher de ressasser inlassablement le jour de son départ avec culpabilité. « Et sais-tu ce que j'ai dit de ce quelque chose ?» - « Non m'sieur. » - « Je lui ai dis que c'était idiot, je lui ai dis que c'était voué à l'échec. » Il avait dit d'autres choses par la suite, plus encourageantes, mais il se souvient de ne pas les avoir vraiment pensé, il avait voulu y croire, mais une autre part de lui avait dit ses mots sans convictions, comme s'il avait simplement voulu la rassurer, la conforter dans son choix, la protéger de sa culpabilité, elle qui l'avait abandonné, elle qui l'avait blessé.

Elle s'était excusée ce jour là, lorsqu'elle était partit, des mots qui restaient gravés dans la mémoire du garçon, Je vous demande pardon, et un jour je me rachèterai avait-elle dit. « Roy, je suis désolée. » s'excusa-t-elle à nouveau, des mois plus tard, pansement tardif après la blessure. La plaie était déjà refermé, il n'y avait plus de douleur, plus de colère, juste une pointe de déception malgré une certaine fierté. Fierté qu'il avait déjà exprimé, certes à contre coeur, lors de son départ. Quand vous mènerez votre révolution, je pourrais dire fièrement que c'est vous qui la dirigez. Ces fameux mots rassurants qu'il avait dit comme un réconfort, qu'il avait voulu croire mais n'en avait pas eu la force. Aujourd'hui, il les pensait réellement. Il n'avait aucun effort à ressentir la fierté qu'il avait promis avoir envers son épouse, elle venait naturellement, sincèrement. « Il n'y a nul besoin de s'excuser » commença-t-il. Certes, il avait été blessé par son départ, et par l'absence de son retour, mais en joignant lui aussi la rébellion, il avait compris qu'il y-avait des choses plus importantes. Il y-a des choses qui valent plus que notre propre bonheur, cita-t-il mentalement, l'un de ses vers préférés. « Tu as fait ce que tu devais faire, je ne le comprenais pas au début, mais maintenant je comprends. » Il esquissa un sourire. « Et maintenant je n'ai plus à dire cela au futur, quand je te vois mener cette rébellion, je peux fièrement dire que c'est Caitlin Larisson qui la dirige, avec l'aide de ces hommes, et des nôtres. » finit-il, glissant un regard vers ses compatriotes. Sans même le savoir, Roy avait offert ce qui manquait à son groupe, une cohésion. Longtemps ils avaient cherchés séparément d'autres réseaux jusqu'à finalement former le leur, c'était encore frais, nouveau, pas très bien formé, pas très bien géré. ils n'avaient ni nom ni réel leader contrairement aux troupes de son épouse, maintenant, et sans même à avoir le formuler, tous était d'accord sur un point, les rebelles dont il faisait partit devenaient à présent des Indociles.

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