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I — Culture et traditions de Vivendale

Les Trois
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Jeu 4 Juil - 14:47




vivendale
cité-reine du continent








La cité-reine du continent est pleine d'histoire, plus qu'être capitale du Nord, elle est connue pour être une ville sacrée. Les légendes racontent que c'est au pied du Mont Tanelle, là où se trouve aujourd'hui Vivendale, que les dieux créerent les premiers hommes. Ainsi, durant des siècles et ce jusqu'à devenir capitale du Nord, Vivendale était surtout un lieu de pélerinage qui accueillait chaque jour des centaines de pélerins venant aussi bien du continent que des îles voisines pour se retrouver au plus proche des dieux, leur demander des faveurs, prier, se recueillir. On disait alors de Vivendale que c'était la ville préférée des dieux, celle où l'on était le plus proche des divinités qui résident dans le ciel, au dessus du Mont Tanelle, certains l'appelaient même La ville des Dieux.
 
Ce n'est qu'en 440, après la mise à sac de la cité par les troupes du Roi Francesco, que la cité devint le berceau de la plus grande page de l'histoire du continent, la révolte de Parsel. Après sa victoire en 444 lors de la Grande Bataille d'Hiver, Parsel, alors nommé Roi de Tout le Monde Connu, laisse aux autres régions leur indépendance et garde le titre de roi du Nord et fait de Vivendale, sa ville d'origine, la capitale du Nord. C'est d'ailleurs à cette époque que fut proclamée la devise de la ville : Le Nord mène la voie qui persiste encore aujourd'hui.
   
Les siècles s'écoulèrent, les événements s'enchaînèrent, mais Vivendale ne perdit jamais sa puissance. La ville prospéra jusqu'à devenir, plus qu'un centre politique, le centre économique du continent, lui conférant le titre de cité-reine du continent. Ce titre fut remis en question en 1201 lorsque, sous le règne du roi Kael III, une révolte populaire éclata connue sous le nom de Soulèvement. Lors de cette révolte, les paysans saccagèrent la ville et pillèrent les plus riches, clamant l'or de la cité comme leur possession, étant les seuls à avoir travailler pour l'avoir. Rapidement la révolte est éteinte par l'armée du roi, la plupart des révolutionnaires sont tués et seulement cinquante personnes sont faites prisonnières. Pour servir d'exemple, et pour tenter d'éteindre toute possibilité de nouvelle révolte, le roi instaure alors l'Expiation (permettant des rafles d'esclaves parmi la plèbe chaque année) et ordonne la construction d'un rempart (appelé le Mur et inauguré en 1209) cindant la ville pour protéger ses nobles.
 
Notre histoire commence elle en l'an 1301, cent ans après le Soulèvement, à cette occasion on promet à la noblesse des festivités mémorables. Le roi actuel se nomme Livon, couronné en 1288 après la mort de son père, le roi Claude III, lors d'un accident de chasse, Livon n'a alors que deux ans et la régence est assurée par Les Trois (Julianne, Alan et Jason) de ce jour et ce jusqu'aux vingt ans du roi.

Pour une histoire plus détaillée consultez la chronologie
Le Nord, politiquement unifié depuis plus de 9 siècles lors du, en l'an 444, couronnement du premier Roi du Nord, Parsel, après la Grande Division. Dans cette politique régie par le roi qui, siégant à Vivendale, s'appuie sur la pyramide féodale qui lie chaque niveau par des liens mutuels sur la soumission des inférieurs aux supérieurs, et réciproquement la protection due par les supérieurs aux inférieurs.

LE ROI ET SON CONSEIL
Le roi est à la source de tous les pouvoirs. Arbitre du système et garant de son équilibre, il est suzerain direct ou indirect de toutes les maisons nobles du royaume.
Le roi est entouré d'un conseil réunissant plusieurs seigneurs choisis par le roi pour l'aider dans sa politique.

LA NOBLESSE
Est noble quiconque est né de deux parents nobles, ou bien d'un seul dans le cas de bâtards ayant été reconnus par leur père. La noblesse concerne avant tout une famille dite "Maison" plus qu'un invidu seul. Les familles nobles sont propriétaires de fiefs, vassaux directs ou indirects du roi, sur lesquels elles exercents leur autorité. Tous les nobles n'ont pas de fief: la noblesse étant transmise par le sang, tous les enfants d'un couple noble seront nobles alors que seul un d'eux héritera du fief (sauf si le fief est scindé parmi les divers héritiers, pratique qui arrive parfois sous autorisation du suzerain).

Un roturier peut être anobli par son suzerain s'il lui confère un titre et un fief.

La noblesse n'est pas égalitaire et il existe plusieurs titres qui sont plus ou moins importants : comte, duc, baron, chatelain, banneret...etc
 
LES ROTURIERS
Les roturiers consistituent la part non noble de la population, elle regroupe les marchands, les artisans, les paysans, les bourgeois et les déclassés: mercenaires, chevaliers errants, hors-la-loi, prostituée, chanteurs, bouffons, acteurs...  
     
LE CLERGE
Les prêtres, prêtresses de la Religion des Trois (ou Trisal) jouissent d'une reconnaissance toute particulière dans la société, acteurs de nombreux actes de charité en plus de célébrer les rites et célébrations (mariage, funérailles, naissance). Ils sont très respectés.
   
Vivendale a, de part sa longue histoire, connu plusieurs agrandissements. Le nombre actuel d'habitants de la capitale est estimé à trois cent-mille habitants. Construite au pied du Mont Tanelle, de nombreuses bâtisses ainsi qu'une partie de ses murailles sont encastrées contre la roche, offrant un flanc couvert contre d'éventuelles attaques. Depuis un peu plus d'un siècle la ville est à présent divisée en deux zones, d'une part, au centre, se trouve l'Enclave. Protégée par un imposant rempart lourdement surveillé appelé Le Mur, l'Enclave, ou Vieille Ville, est le coeur de la cité, on y trouve tous les commerces et c'est surtout le lieu où vit la noblesse tandis que, de l'autre côté du Mur (appelé Village ou Quartier des Repentants), vivent le petit peuple; ce sont pour la plupart des petits commerçants, des artisans et des paysans.

La Vieille Ville est un témoignage de la Vivendale d'antan avec des bâtisses en brique et en pierre principalement, séparées par de larges avenues de pavé boisées aussi bien que de petites ruelles étroites. Parmi les rues les plus empruntées on trouve La Grande Allée qui mène de la Place Centrale, aussi appelée La Haute-Place, vers la forteresse royale que les habitants surnomment Haute-Tour de part le sobriquet d'antan de leur région: Les Hautes-Terres. On trouve aussi L'Allée de l'Argent qui est une large avenue boisée en parallèle à la Grande Allée où les commerces de joyaux et bijoux pullulent, c'est d'ailleurs le long de cette rue que l'on trouve la Banque du Nord servant tout le Continent. Outre les larges avenues traversant la cité de part en part et ses ruelles étroites longeant les bâtisses serrées, notamment dans la zone commerçante, les autres rues sont de simples rues pavées, ni imposante ni étroite, on peut pour la plupart y passer avec une carriole. Le noms de ces rues restent simples et désignent ce que l'on y trouve, par exemple la Rue d'Acier désigne la rue où se trouve les artisans forgerons et armuriers tandis que la Rue du Coton désignera là où les commerces de tissus fleurissent côte à côte et que la Rue de la Farine regroupera plusieurs boulangers et pâtissiers. Parmi ces rues beaucoup arpentent en secret la Rue Rouge où l'on trouve de nombreux bordels, encastrés entre deux maisons, loin des regards. On appelle cette rue ainsi en hommage à Malsa, déesse productrice, des passions et donc des désirs charnels, qui d'après les écrits porterait une robe et une chevelure rouge.

De l'autre côté du Mur, au Village, la vie y est bien différente. Cloîtré entre deux remparts - celui qui protège la ville et celui qui les sépare de l'Enclave - les bâtisses se sont rapidement entassées, construites à la va vite rares sont les maisons construites en pierre aujourd'hui, seules celles déjà construites avant le Soulèvement le sont, aujourd'hui ce sont des bâtisses de bois, sommaires. Le paysage y est très différent de celui de l'Autre Côté du Mur, si dans la Vieille Ville les avenues sont paisibles, au village ce sont des ruelles sombres et sales, les rares rues assez larges pour y faire passer une carriole sont celles qui découpent la ville en formant une croix, et sont donc au nombre de deux, l'une barrant la zone du Nord vers le Sud, appelée la Rue Centrale et l'autre d'Est en Ouest surnommée la Rue du Petit Roi car on raconte que c'est dans cette ruelle qu'est né le fameux général Parsel, héros de toute un continent, né simple paysan, vainqueur de la Grand Bataille d'Hiver, mort roi de Vivendale et du Nord. Les deux grandes rues se rencontrent dans une large place circulaire dont les pavés sont défoncés par le temps : La Place Centrale, c'est ici que s'y déroulait chaque année, avant la Bataille d'Un Jour, la fameuse Expiation.

A présent, un nouveau régime étant en place, cette géographie est en plein changement, la Reine Katharina a ordonné la destruction du Mur dont les pierres serviront à construire de nouvelles batisses pour accueillir une population plus élevée. Le Quartier des Repentants se remodèle peu à peu, aidé par les forces du nouveau régime.
 
Religion, mariage, enterrement, professions, éducation...etc vous retrouverez ici tout ce qu'il faut savoir sur la vie quotidienne vivendalaise et plus généralement de la région des Hautes Terres. Cette annexe traite du mode de vie vivendalais avant la Guerre d'Un Jour, après cet événement, ce dernier a été mélangé avec celui des Témériens dont vous trouverez toutes les informations à propos dans l'annexe qui leur est dédié.

RELIGION ET PRATIQUES RELIGIEUSES
Les habitants de Vivendale, et du Nord en général, vénèrent les dieux du Trisal dont les figures protagonistes sont trois dieux : Aryn, Malsa et Thol. D'après les récits antiques, Aryn est le dieu de la fonction protectrice, de la défense du peuple, c'est un dieu guerrier portant des valeurs comme le courage et la force, il serait dans le coeur des combattants et des jeunes garçons aspirant à être un guerrier aussi féroce que le dieu en personne. Les récits content que, jadis, la Terre était peuplée de sombres créatures que Aryn a toutes terrassées. Masla, seule déesse parmi les deux autres dieux, est la déesse de la fonction productrice, liée à la fécondité ainsi qu'aux récoltes, elle est la déesse des femmes, des agriculteurs, des éleveurs et commerçants. Elle touche à out ce qui est de la beauté, la passion, les récoltes, la fécondité, la sensualité. Les légendes la mêlent souvent aux grands conflits de notre histoire, disant que, en déesse des passions, elle prenait partie en détruisant les ennemis de ses favoris, les libérant alors de leur haine ou autre passion destructrice. Thol est le dieu de la fonction sacerdotale, il est relié à tout ce qui est sacré, le pouvoir souverain et la justice. On l'associe souvent à la sagesse

Ceux qui ont foi dans le Trisal doivent l'honorer et le remercier en offrant leurs richesses à l'occasion de quatre célébrations : L'Arynale - au solstice d'hiver, célébrant le dieu Aryn -, les Malsanes - la première semaine du printemps, en honneur à Malsa -, le Tolia - le dernier jour d'été, pour célébrer Thol, et, durant l'automne, la Lune de Sang qui célèbre les trois divinités en même temps, de ce fait c'est la célébration la plus importante de l'année. Pour l'occasion les plus riches organisent souvent un énorme banquet chez l'un d'eux. Du côté du village, les festivités étaient plus modestes, certains se réunissaient parfois en petit comité. Croyant ou non, tout le monde doit offrir une contribution lors de ses célébrations, la foi dans le Trisal étant la seule et unique religion acceptable et reconnue par les souverains des différentes terres. Les offrandes aux dieux se font sous la forme de pierreries, d'or, de parures, de gemmes, de petit lait, de  soie, de satin... En dehors de ces quatre fêtes, quiconque veut offrir un présent au Trisal est le bienvenu pour le faire. La plupart des croyants en font d'ailleurs régulièrement. Lorsque quelqu'un a une faveur à demander aux dieux, il ne doit pas se rendre au Temple sans une offrande sous risque que les dieux ne l'ignorent dans sa demande.

Les personnes athéistes ou qui croient en d'autres dieux sont considérés par la société comme des hérétiques et sont, la plupart du temps, rejetés par le reste de la population. De ce fait les non croyants ainsi que les autres croyants restent minoritaires par rapport aux nombres de personnes croyants aux dieux du Trisal.

Concernant les autres religions considérés comme des infamies par la société, la plus connue d'entre elles est le Culte du Dieu Noir. Le Dieu Noir, ou Tenar, est un dieu qui aurait autrefois arpenté les cieux aux côtés d'Aryn, Malsa et Thol. Cependant, aujourd'hui, la plupart des personnes ayant foi dans le Trisal ignore qui est le Dieu Noir, et ceux qui ont pu lire des récits à son propos le considère comme un faux-dieu, une abomination, un traître. En effet les légendes racontent que Tenar aurait voulu détruire les hommes et repeupler la terre avec d'autres hommes à son image, pour l'arrêter le Trisal l'aurait alors enchaîné et enterré dans les entrailles de la Terre, sous Vivendale, leur cité favorite, et cité favorite du Dieu Noir. De ce fait, les personnes croyants au Dieu Noir sont peu et se cachent dans leur foi.

MARIAGE, FUNERAILLES ET NAISSANCE
Pour les vivendalais, le mariage est n'est pas seulement une question d'amour ou d'assurer une descendance mais avant tout un moyen de former des alliances, de ce fait la plupart des unions célébrées sont en fait des mariages arrangés. Cependant, avant de jouer les jeunes revêches en quête de l'amour vrai, sachez que pour eux, le mariage arrangé est tout à fait normal. Dès leur naissance, les enfants issus de familles aisés ou riches savent qu'ils ne marieront surement pas quelqu'un de leur choix, mais du choix de leur père, ou de leur mère si jamais ce dernier aurait disparu avant qu'une union ne soit célébrée. Dans les familles pauvres il est difficile de créer des alliances avantageuses et donc la plupart du temps les enfants peuvent choisir librement leurs époux, après cela dépend des fratries évidemment.

La cérémonie, quand à elle, se déroule en plusieurs étapes. Avant toute chose, il faut que le futur époux est demandé au père de la future épouse, la main de cette dernière, une union ne peut être célébré sans l'accord du père de la mariée, sans cela le mariage est souvent considéré comme illégal et faux. Cette demande doit se faire en présence de témoins et se fait donc, la plupart du temps, lors de fêtes publiques ou bien de célébrations.

Une fois la demande faîte, chacun se prépare de son côté. La future épouse est entourée des femmes dont elle est proche et le futur marié des hommes dont il est proche. On les aide à se vêtir pour la cérémonie, pour l'occasion, les hommes et femmes portent leurs plus beaux habits, très somptueux pour les plus riches à sommaire pour les plus pauvres. Les futurs époux passent la nuit avant la cérémonie dans des habitations séparées et n'ont pas le droit de se voir avant le mariage.

Le jour de la cérémonie, celle ci commence par une prière commune aux dieux, une fois faite, l'union peut commencer. Dans leurs moeurs, l'union est représenté par un ruban, on noue les deux mains jointent des futurs époux avec ce ruban avant de prononcer un petit discours. Ceci fait, les futurs mariés peuvent alors échanger leurs alliances et les voilà unis pour la vie !

Une fois la cérémonie achevée, les festivités se déroulent chez l'une des deux familles concernées et durent aussi longtemps que le permettent leurs revenus ou bien la résistance à l'alcool des invités. Lorsque la nuit vient, on accompagne les mariés jusqu'à leur lit où sera consommé le mariage, les invités quittent la pièce dès que les mariés commencent à consommer leur union, les laissant dans leur intimité. On s'attend à ce que la mariée soit vierge jusqu'à ce moment, si elle ne l'est pas, celle ci sera considérée comme une catin et sera pointée du doigt.

Dans la société vivendalaise, comme dans le reste du Continent, le divorce n'existe pas. On ne peut se débarrasser de sa femme ou de son mari que si celle ou celui ci meurt.

Pour ce qui est des funérailles et des naissances, les célébrations diverses selon le statut social. Pour les naissances, un baptême sous la foi des Trois est fait dans les premières semaines de l'enfant, il est souvent synonyme de festivités pour les personnes les plus riches, les personnes plus pauvres se contenant d'un aller-retour au temple.

La mort, elle, est à s'occuper avec soin. Les légendes racontent que si l'on ne s'occupe pas bien d'un mort, il ne rejoindra jamais l'Autre-Côté, condamné entre deux mondes. Ainsi, lorsqu'une personne décède, il faut l'enterrer afin que l'âme est un point d'ancrage sur terre afin de pouvoir rejoindre l'Autre-Côté que les légendes décrivent être sous terre. Il est courant d'enterrer le défunt avec quelques uns de ses effets personnels. Les autres pratiques funéraires tels que le fait de brûler les cadavres est à proscrire, pour le cas de guerriers morts brûlés lors de guerres, on enterrait les cendres plus profondément sous terre afin qu'il reste toujours une ancre. Les rites funéraires ont une grande importance dans la culture du Continent, on enterre proprement ami comme ennemi.

SEXUALITE
La sexualité est quelque chose qui reste très intime pour les vivendalais. On évite d'étaler ses ébats et sa vie privée en public, cela est très mal vu, et alimente les commérages dont personne ne veut être le fruit. Du point de vue des relations sexuels, on attend d'une femme qu'elle reste vierge jusqu'au mariage. De plus une femme ayant de nombreuses conquêtes sera très mal vue alors qu'un homme dans la même situation sera presque " admiré ", il est d'ailleurs courant chez les plus riches qu'un homme possède plusieurs amantes ou maîtresses s'il est marié.

La prostitution est un marché fleurissant dans les ruelles de la ville, notamment dans la Rue Rouge qui regroupe plus de cinq bordels différents. Si les prostitué(e)s sont mal vus hors des bordels, nombreux sont les hommes et femmes qui y viennent passer leurs soirées. La plupart des prostitués, homme comme femme, sont d'autant plus en marge pour le reste de la société que se sont des esclaves ou des fils/ filles de prostituées.

Concernant l'homosexualité, cette dernière existe (elle a toujours existé d'ailleurs) mais elle est cependant très mal vue - ce n'est évidemment pas un avis personnel - par le reste de la société, tout comme l'est la bisexualité. Les homosexuels et bisexuels doivent donc rester discrets dans leurs relations car ce sont des pratiques intolérables du point de vue de la religion.

NOURRITURE
Le Nord est, de part son histoire, une région avec beaucoup de zones agricoles. La plupart des villages implantées dans le Nord sont d'ailleurs des villages de fermiers. Malgré tout, jouissant de son attrait de capitale, la cité de Vivendale attire entre ses remparts de nombreux commerçants vendant des produits que l'on ne trouve pas facilement sur les terres du Nord comme les produits halieutiques (de la mer) par exemple. Voici donc une liste non exhaustive de ce que l'on peut trouver comme nourriture :

GRAINS- blé, blé noir, avoine, orge, seigle, petit épeautre

FRUITS ET LÉGUMES- carottes, navets, betteraves, salsifis, pois, haricots, fèves, choux, salades, blettes, épinards, choux, poireaux, oignons, radis, céleris, betteraves, navets,  pommes, prunes, myrtilles, framboises, mûres, baies de sureau, cerises, poires, raisins, dattes, figues.

EPICES ET HERBES- le gingembre, la cannelle, le clou de girofle, la muscade, le poivre, le sel, le thym, le laurier, la ciboulette, le persil, la menthe, la sauge, le cerfeuil, l'estragon, le romarin, l'ail et l'échalote.

Le pain est une base de l'alimentation. On trouve aussi de l'huile, des oeufs, du lait, des champignons, du beurre, de la viande. La viande a une grande place dans leur alimentation, notamment le porc. Les plus riches, quand à eux, se régalent de sangliers, de cerfs, dechevreuils et de lièvres mais aussi d'oiseaux comme le héron, l'oie,  la pintade, et le canard. Les paysans mangent plutôt du petit gibier quand ils ont l'occasion de manger de la viande comme par exemple les perdrix, pigeons, bécasses, cailles. Les poissons séchés, fumés ou salés sont aussi présents sur les tables vivendalaises, notamment celles des riches qui sont aussi friands de fruits séchés.

PLACE DE LA FEMME
Etant une société type médiévale, la société vivendalaise n'accorde que peu de droits aux femmes. Celles ci sont principalement considérées comme des mères, et doivent donc idéalement avoir un ou plusieurs enfants. C'est d'ailleurs pour cela que la plupart des mariages se font assez tôt - souvent avant les vingt ans de la femme - afin que la femme puisse avoir plusieurs enfants.

Bien heureusement, cela n'empêche pas la femme vivendalaise de pouvoir travailler. Malgré tout, il est rare qu'une femme est un haut poste dans la société et c'est d'ailleurs pour ça que, dans un mariage, on dit que c'est à l'homme d'assurer les besoins de la famille. Si la femme travaille, ce n'est pas elle qui est censée ramener le plus d'argent à la maison. D'ailleurs les femmes sont moins bien payées que les hommes.

Cependant, la femme a un avantage sur le genre masculin, c'est elle qui gère la maison. La femme possède les clés de chaque pièce de la maison et a un droit de décider qui entre et sort de sa maison. Ainsi, bien que l'homme soit le patriarche, il doit souvent consulter sa femme dans ses décisions

EDUCATION ET TRAVAIL
L'éducation des enfants se fait principalement par la mère de ce dernier, le père a lui un droit de regard sur cette éducation mais ce n'est souvent pas lui qui l'inculque à l'enfant. Chez les plus riches, l'enfant est confié à un précepteur - qui est le plus souvent un esclave - qui s'occupe de l'apprentissage de l'enfant et à une nourrice pour s'occuper de lui lorsque l'enfant est bas âge ou encore jeune.

Le travail est une part essentielle de la vie d'un villageois. Les riches sont souvent des dirigeants de commerce, des marchands, des joaillers, des architectes, des généraux, des conseillers... Si la plupart des riches se contentent de diriger ce sont les villageois qui y travaillent vraiment. Les villageois sont pour la plupart des artisans, des boulangers, pâtissiers, fermiers, bouchers, petits marchands, bûcherons, charpentier, filateurs, chaudronniers, cordiers, cordonniers, cuisiniers, forgerons, armuriers, jardiniers, servants, serveurs, laboureurs, pécheurs, tanneurs, taverniers, vignerons, chasseurs... et parfois des guérisseurs, sage-femmes, herboristes, soldats, bourreaux...Il existe aussi d'autres activités comme celles des prêtres et prêtresses par exemple.

La plupart des habitants de l'Enclave n'étant pas des artisans, ce sont des villageois qui travaillent dans les boulangeries, échoppes... de l'Enclave. L'entrée et la sortie de l'Enclave de villageois se fait sur liste et présentation de papiers d'identité délivrés par la Haute-Tour et à des heures précises. Si un villageois rentré le matin dans l'Enclave n'est pas ressorti le soir-même, il sera aussitôt recherché, arrêté et interrogé.

JUSTICE
La justice est faite et menée par les dirigeants du Royaume du Nord. Selon la gravité de l'accusation et l'issue du procès, la personne arrêtée encoure plusieurs peines possibles. Tout d'abord il y-a la peine de mort qui condamne tout les crimes jugés de trahison ou de complots ainsi que de meurtre sur autrui. La peine de mort peut être infligée de plusieurs manières, les plus courantes étant : décapitation, écartèlement et pendaison. Ensuite on trouve l'emprisonnement, très souvent à perpétuité ou pour plusieurs dizaines d'années, c'est souvent la peine réservée aux ennemis politiques et aux personnes hautes-placées dont la mort serait délicate à expliquer auprès des souverains des autres terres ou/et d'autres hauts-placés s'il manque de preuves tangibles, ce qui est souvent le cas. Pour les affaires d'impôts impayés ou de vols la peine peut aller de la simple amende à la peine de mort ou la prison, en passant par la confiscation de biens. L'exil est aussi une peine possible en cas de meurtre ou de vol, mais très peu voir jamais utilisée.

Il existe aussi des peines spécifiques à un crime. Pour les hommes qui auraient violé une femme mariée la peine encourue est la section des testicules. Pour une femme enceinte hors mariage, et donc non vierge, celle ci sera enterrée vivante.

Pour le petit peuple, d'autres peines possibles existent, la première étant l'esclavage qui peut punir aussi bien un meurtre, un vol qu'une personne innocente. En effet, après le Soulèvement, à Vivendale, chaque année de jeunes gens sont raflés dans les rues pour remplir les rangs des cinquante sacrifiés ou des cinquante futurs esclaves de l'Expiation .



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