Maintenant qu'elle a vingt cinq ans, le temps ne lui semble plus si fluide qu'avant. Visqueux, il venait à tourner autour d'elle jusqu'à l'enserrer dans son étau. Enfant, elle pensait pouvoir le saisir, le maîtriser, mais il lui avait prouvé qu'il n'en était rien. Le temps avait filé et l'enfant était devenue adulte en un rien de temps. Elle a sacrifié ses meilleures années, suffit ! Maintenant elle veut saisir le temps qui lui a filé entre ses doigts, elle veut plus. Après la guerre, elle s'est engagée dans un atelier pour aider les artistes et leur sert de muse. Grâce à eux elle redécouvre son propre monde, son histoire, ses origines, ses légendes, ses arts, sa politique...etc. Jusque là elle avait été coincée, coincée entre les plaines inatteignables qui s'étendaient au loin de la cité et le Mur qui l'avait empêché de passer de l'autre côté. Le Mur est tombé, la ville s'est ouverte et Jeyne va pouvoir découvrir le monde, en commençant par sa ville natale dont elle n'avait connu jusque là que les bas-fonds et sa violence. Une autre Vivendale s'ouvre à elle.
CHRONOLOGIE
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1277 - Naissance de Jeyne (25 ans) 0000 - Evènement
Oren était un optimiste. Il avait cru, comme tous ses pairs, qu'à eux, les enfants de ceux qui s'étaient révoltés, on accorderait le pardon royal, que la couronne ne les condamnerait pas pour le soulèvement de leurs parents. Une douce utopie qui laissa un goût amère dans la bouche de cet homme qui n'avait fait qu'obéir tête baissé à la couronne en espérant attirer ainsi ses bonnes grâces. Lorsque ses parents avaient été arrêté des années pour trahison, il n'avait rien dit, lorsque sa femme avait été emmené, il avait laissé faire. Il regardait le monde autour de lui se mordre la queue, le coeur gonflé par l'ivresse de la liberté, les résistants étaient tous trouvés, que ce soit sur le fait ou des années plus tard. Oren s'était alors juré qu'ils ne seraient jamais l'un des leurs, que la vie était trop précieuse pour la gâcher dans un combat inutile. Se rebeller contre la couronne ne ferait que retarder le pardon tant attendu. Alors il laissa faire, il laissa les gens de sa vie partir, bras dans le dos, un pied vers la mort, la tête haute tandis qu'il observait la scène tête baissée. Après des années de silence, Oren s'est rendu compte qu'il n'aurait peut être pas du rester aussi passif, noyant ses regrets en ouvrant une bouteille tous les matins
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