Les citations de rp

Léa a tout déchiré avec son nouveau bébé ! :P

Citation :

La plupart du temps, les gens oublient qu'ils vont mourir. Il songeait à cela, assis dans la saleté, les genoux pliés et les yeux fermés. Il était si discret qu'il aurait pu passer inaperçu. Loin des grandes effusions ! Il se fondait dans le décor de la prison. Sous ses ongles s'accumulait la saleté, qui noircissait ses doigts et encrassait ses mains. Si agiles, si douées, elles paraissaient alors alourdies, maladroites. Il ramena l'une d'elles contre son épaule et la laissa glisser jusqu'à sa nuque. Ses doigts rêches triturèrent ses cheveux blonds. Ils avaient graissé. Contre son poignet il sentait sa barbe mal entretenue, piquante, épaisse. Elle masquait à demi un visage assombrit par les nuits passées — ou les semaines ? — à se baigner dans l'insalubrité du cachot. Chaque jour, il faisait plusieurs fois le tour de sa cellule ; plus par souci d'entretien que par impatience. Il ne fallait pas plus de quelques jours de léthargie pour permettre à un corps de s'affaiblir, de délester ses ressources. Il devait faire de son mieux pour les conserver, bien que son mieux se limitât à peu de choses. Il eut une grimace. Il le devinait ; son séjour l'avait rendu crasseux, fébrile. Pitoyable.

Citation :

L'inventeur secoua la tête. « Non. » Le gamin eut un mouvement, puis il se ravisa. Brave petit.

Citation :

Les premiers hommes tombèrent. Écrasés par les portes de leur propre foyer. Abattus par les traits des arbalètes et des arcs ennemis. Frappés par une hache ou une épée. Piétinés par les chevaux. Le sang glissa sur l'air comme un trait de peinture asséné à une toile. La poussière, nuage étouffant et scintillant, commença à s'élever. La bataille débutait. Les Témériens n'eurent aucun mal à pénétrer plus profondément la ville, à violer le sanctuaire des vices nordiens. Ils massacraient sans pitié, avec l'ardeur de ceux qui n'ont rien à perdre ; n'avaient-ils donc rien à perdre ?

Citation :

Le temps fila tranquillement, doux flot haché par l'écume des interventions témériennes : repas frugaux, claquements des bottes, cliquetis des armes, apostrophes des voix... Une fois, au début de son incarcération, on vint se renseigner sur sa personne. Informations rudimentaires.

Citation :

Lorsqu'il était enfant, il aimait à croire qu'il était libre. Jamais au même endroit, jamais avec la même personne. Il avait parcouru le monde comme un oiseau : il avait survolé, sans s'attarder. Il n'avait pas su saisir au vol les détails essentiels. Il avait heurté le sol trop tôt. Crash. Explosion. La vie autrement ; le début de la mort peut-être. La désillusion l'avait happé. Sans pitié. Elle se moquait qu'il fût trop jeune. Il avait l'esprit fait pour elle. Il avait compris qu'il n'était pas libre ; qu'ils n'étaient pas libres. Ils étaient enfermés dans des corps. Prisons de chair. Loques. Ces lambeaux de peau qui se glissent sensuellement les uns sur les autres, qui se font l'amour, qui s'abattent brutalement les uns sur les autres, qui se tuent. L'orgie meurtrière. Le règne des pulsions.

Je vous ai souvent dit à quel point vous lire pouvait être inspirant, libérateur bon ce que les longs discours linéens version bisounours amplis de réalité saoulent, vous pouvez passer votre chemin  des fois je me demande ce que je consomme d'illégal mais je le sais déjà [SHA!] l'endorphine et il y a certains de vos textes qui reflètent juste une merveilleuse observation du monde. Et wow découvrir l'écriture de Léa, ça met une certaine claque. Une claque violente qui fait du bien tout de même sado-maso car il faut le reconnaître son style est bien développé, affirmé sans être pompeux, élégant tout en étant brusque. Je ne saurais pas te dire à quel point je l'adore ! C'est juste magique à lire, et personnellement je n'ai pas encore trouvé ma marque de fabrique à part les questions existentielles à chaque rp et lire quelqu'un qui est déjà bien engagé dans sa voie d'écriture, c'est plutôt génial.

AIDEN TU DECHIRES /arrache ses vêtements de groupie\

Citation :

Laisser exploser les artifices. [...] Il allait jouer son destin. [...] Il avait faibli. Il n'était pas au meilleur de sa forme pour livrer la prestation la plus importante de sa vie. Il se trouvait à un carrefour encombré où chacun cherchait à assurer sa place, quitte à écraser les autres circulants. Il pouvait réussir à atteindre l'autre côté de la rue, ou même à prendre un virage à quatre-vingt-dix degrés, tout comme il pouvait, au moindre mouvement imprudent, être percuté par un char bien plus lourd, ou même un char plus fébrile. Tout était possible. Il allait devoir tirer les ficelles avec minutie et précision, mais surtout prendre gare aux ciseaux qui tenteraient de trancher les fils. Il craignait plus l'action des autres que la sienne. [...] Le paraître serait dérisoire, inutile.

Oh la question existentielle je t'aime !

Citation :

Pourquoi avoir peur de ce qu'il ne pouvait contrôler ? Son angoisse n'y changerait rien. Elle ne lui ferait que perdre ses propres moyens. Et quand bien même on le blâmerait de tous les défauts du monde ! Il avait d'autres atouts dans sa manche.[...] Rien ne se révélait impossible pour celui qui s'en donnait la peine.[...] Curiosité, admiration, peur, haine, toutes les raisons restaient bonnes pour observer la nouvelle reine démontrer sa toute-puissance. Pour la première fois, il la vit. [...] Une longue et épaisse chevelure d'argent encadrait son visage juvénile. Elle n'était qu'une enfant, et pourtant ses yeux bleus brillaient de la prestance de ceux d'une régente. Des sourcils épais et plus sombres soulignaient son regard azur, et une bouche rosée égayait la clarté de sa figure. Toute en délicatesse.

Accepte ton côté sombre grrrrr ! Aiden c'est mon nouveau pote ! Je l'aime !

Citation :

Un fin sourire étira ses lèvres. Assassin. Dans un sens, oui. Vendu, traître, assassin. [...]Il avait les compétences pour, et la connaissance de produits de la nature dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. [...] Il avait du sang sur les mains, sans doute même sur tout le corps, mais il portait aussi la blanche colombe sur son épaule. Il se situait à mi-chemin entre l'ombre et la lumière. Les ténèbres s'avéraient toujours plus attrayantes. C'était plus simple et, il le confessait, il disposait, comme tous, de cette curiosité morbide, de ce penchant pour l'horreur, de cet imaginaire qui réveillait des pulsions que les hommes civilisés enfouissaient.

Une bonne cuillère d'arrogance ♥

Citation :

« Je suis Aiden Lysandre Ruthendell. » Il avait toujours trouvé qu'énoncer son nom complet était un peu pompeux. Il sourit presque imperceptiblement, moqueur. Néanmoins, plongé dans le rôle de l'orateur, il accompagnait ses paroles calculées de gestes ponctuels. [...] En cela consistait le résumé ultra-condensé de ses vingt-sept années à galoper autour du monde et dans les sphères de la spiritualité. Avec aplomb, il reporta ses yeux verts sur la dirigeante témérienne. Croisant son regard, il se souvint de ce qu'il s'était dit, plus tôt dans la journée. La plupart du temps, les gens oublient qu'ils vont mourir.

AAAAAAAAAAAAHHHHH

Citation :

Ses yeux tombèrent sur ses lèvres. Elles tremblaient presque. Fébriles. Faciles. Proies. Tel un rapace, guidé par l'instinct, il fondit dessus. Il avait explosé.

It's happening ! Lorniel Kiss !

Citation :

Je plaide non coupable pour ce qui est écrit plus haut ! C'est Sha qui a insinué cette idée dans mon esprit, et hier soir/cette nuit c'est trop parti en cacahuètes sur la cb ! Je plaide la fatigue !

Tu m'as tué XD

Citation :

« Donc, pour en revenir à ma culpabilité... si je dois être coupable de quoi que ce soit, je crois que je suis coupable de ne pas avoir eu de libertés. » Coupable d'avoir été un adolescent. Coupable d'avoir aspiré à une vie meilleure. Coupable de ne pas avoir pu se défaire de la laisse qu'on lui avait passée autour du cou et de la muselière qu'on lui avait fixée à l'arrière du crâne. Coupable de n'avoir été qu'un homme enchaîné, un chien. Il jouait quitte ou double. Il avait placé ses pions sur l'échiquier, et il les avait tous mis en danger. Soit elle acceptait son point de vue et le graciait, soit elle le faisait exécuter. Soit les Trois mourraient, soit ils n'auraient de cesse de vouloir se venger de l'inventeur traître. Auquel cas, il finirait bien par mourir, parce que ce serait la seule manière de payer sa dette, la seule manière d'expier le fait de s'être libérer sur le dos d'autrui, quand bien même cet autrui fût le plus vil que le monde eût connu.

Aiden *o*

Merci Sey, grâce à toi j'ai repéré une ma-gni-fi-que faute que je me suis empressée d'effacer XD ("s'être libérer" -> libéré)
Je pensais pas que Monsieur aurait autant de succès... ça me fait plaisir ! :D merci encooore pour vos compliments #Léanes'enremetpas

Je vais pas citer tout le rp, mais je pourrais... Unchy, c'était une entrée du tonnerre sur expiation !

Je te l'ai déjà dit, mais j'aime trooop ton style ! Je sais pas comment tu fais pour caser des gros mots sans pression et que ça passe mousse (comprendre "crème", c'est juste pour faire référence à la bière... "pression", "mousse"... je sais que ma blague est nulle, à tel point que je me sens obligée de l'expliquer avant qu'on me demande... c'est pitoyable mais c'est pas grave xD), que ça crée une rupture sans briser le fil du texte.

Unchyyy a écrit:

Un brouhaha général régnait dans la salle, emplissant les murs pâles de conversations animées. Les intonations grondaient, amères. Athéna ferma les paupières, les fesses posées sur une chaise de bois. Et les voix, aux milles couleurs, comme des ombres escamoteuses, vinrent caresser sa peau. Elles glissaient sur son corps, abordant dangereusement son épiderme, troublant sa vision. Chatouillant ses pores, elles transpercèrent sa chaire, traversant son corps. Les voix vagabondaient dans son être, retentissant contre ses parois, l'étouffant. Elles souffraient. Tantôt rauques, tantôt chevrotantes, assurées ou faibles, elles n'étaient que le reflet des émotions de leurs propriétaires. Et rien qu'en écoutant leurs inflexions, la pensées des ombrageux se trahissait. Ils étaient essoufflés, à bout de forces. Abandonnés. Lassés de pourchasser des chimères. Ce n'était pas la première fois que les ombrageux se retrouvaient en position de faiblesse, mais c'était bien la première fois qu'ils semblaient faibles. Ils avaient trop perdus, leur sang, leurs proches, leur fierté. Ils s'étaient fait balayer si facilement, bazardant leurs espoirs au tiroir. Concédant la couronne à cette bande de merdeux. Il ne planait, dans l'air, plus qu'une vague odeur de regret. Et de solitude. Ils étaient nombreux mais chacun semblait seul, livré à ses propres démons. Ses angoisses, ses ébullitions, ses inquiétudes. Ses souvenirs.. Un vent de nostalgie soufflait dans la pièce, d'une époque révolue, une période ou les ombrageux prenaient les armes, ensembles. Mais la force qui les unissait semblait éteinte, abattue par ses pertes. Comment diable pouvaient-ils se révolter?

En plus t'as bien compris l'esprit ombragesque (je crois) ! Et Athéna, elle est à croquer roh la la.

Unchyyy bis a écrit:

Perdus, voilà ce qu'ils étaient, éclatés, fracassés. Un tas de cendres. Leurs âmes avaient été consumées par le désir. Ils s'étaient fait bouffer par la réalité. On leur avait arraché les leurs, les punissant même d'avoir trop longtemps rêvé, plané dans un idéal inatteignable. Bernés par leurs propres illusions, par leurs propres espérances. Celle d'un monde libre, sans entraves. Doucement, les ombrageux s'était laissés hypnotiser. Avançant dans le désert, les armes à la mains, fières, assurés par la possibilité de créer une monde meilleur. Mais tout cela n'avait été qu'un mirage. La cupidité des Hommes les avaient rattrapés, comme une fatalité. L'ivresse de pouvoir les avait fauchés, eux, pauvres soldats charmés par l'équité. La vie leur en avait foutu une belle, pour s'être laisser enjôler par leurs utopies. Elle leur avait craché à la gueule, volant leurs biens les plus précieux, leurs rêves et leurs existences. Ils avaient voulu jouer avec le feu, ils en payaient à présent le prix fort. A force de voler trop près du soleil on finit par se brûler les ailes, et ça, ce n'était que le début de la chute. Le début de la guerre. Ils étaient déjà estropiés et pourtant ils allaient devoir livrer bien d'autres batailles. Les Témèriens n'avaient pas fait dans la demi-mesure. Katharina était malheureusement loin d'être stupide. Non sans armes elle avait châtié les ombrageux en leur point le plus faible. Frappant leur talon d’Achille. S'attaquant à leur unicité. Elle avait décidé de condamner leurs frères. Leur offrant à les contempler, doucement mourir. A regarder leurs cendres s'éloigner dans une bourrasque. Éteignant le feu qui animait leurs cœurs éreintés. Et sans plus besoin de les détruire, il ne lui restait plus qu'à admirer son joyeux massacre, et leurs âmes brulées par la perte. Mais la reine devrait prendre garde à elle, si elle rencontre le vent, la flamme peut bien vite se raviver.

Voilà j'ai fait que me répéter (pour toi) mais je suis sûre que les autres n'en pensent pas moins (si elles en pensent moins je leur fais la peau) : tu as laaaaaaaaaargement ta place sur Expia moustique, t'inquiète plus !

DAAAAAH je suis sur portable alors citer c'est galère mais Sha, ton post avec Kat était par-fait ! Quand je lisais j'avais la réponse d'Aiden dans ma tête, j'étais trop chaude pour démonter tous ses arguments et là BIM elle envoie Juliet ahhh j'ai dû faire la même tête qu'Aiden en mode : what ? Mais j'ai pas eu le temps de parler ! (Et Aiden de rajouter : Attends... Juliet ? Ahhhh la connasse !). Ah ça va être trop bien, il faut que Marion revienne, j'ai trop hâte de voir sa future réponse *w*

Et Linou mais t'imagines même pas comment j'avais envie que Isabelle le gifle xD Mais là c'est bien, elle l'a coincé ! Là, c'est franc-jeu ou encore pirouette (mais au risque de perdre la clé du coffre fort Hart), donc c'est bien, il va devoir faire un vrai choix et arrêter de tourner autour du pot.

En bref, pour ces deux posts : vive la provocation ! Ahhhh j'ai toujours pas fait mes devoirs et je veux déjà vous répondre *pleure puis court partout*

Je vais passer pas mal par ce sujet parce que après une absence subite (comme Léa le fait si bien remarqué screugneugneu !) j'ai des tonnes de rp à lire. Vous avez carburé ! O-o

Premier rp que je lis ... Mamamia !

Caliel F. Hopkins a écrit:

Il souffla. « Je suis entré à la Guilde des Ombres. » reprit-il plus calmement. « J'y ai toujours été destiné. Mes parents ont été condamnés parce qu'ils ont été pris à espionner le Haut-Gouvernement. Pas parce qu'ils ont volé du pain. » Il venait de percer l'abcès du mensonge. Après toutes ces années, le pus de la vérité pouvait se déverser. « Je n'ai pas eu le choix. » L'amertume afflua dans sa bouche. « J'ai essayé de te trouver. Je t'ai cherchée. » La colère vint gronder dans sa gorge. « Mais tu n'étais pas là non plus ! » Il fit un pas en avant, le doigt pointé vers le menton de la jeune femme. « Alors oui ! " A la vie, à la mort... Tu parles d'une promesse... ! " Oui ! On l'a faite à plusieurs, et on l'a tous brisée ! Encore que... Caelan n'a fait que mourir. Il n'a pas fui, comme nous. C'est peut-être le moins lâche, au fond. Le seul qui a su porter notre promesse jusqu'au bout ! » En dépit de ses efforts, l'émotion faisait trembler sa voix. Sa relation avec son frère, malgré leurs différends, avait été fusionnelle. « Donc garde ta rancœur pour quelqu'un d'autre, Lorna. Tu ne vaux pas mieux que moi. » Il ne lui avait pas laissé le temps de ne placer ne serait-ce qu'une phrase. Il avait débité ses paroles pour être sûr de pouvoir tout cracher, toute cette poussière qu'il avait sur le cœur. Et lorsqu'elle ouvrit la bouche, la pulsion fut plus forte : « Tais-toi ! » Il la plaqua contre le mur le plus proche. Il ne voulait pas l'entendre. Il ne le pouvait pas. Il s'était trop habitué à l'idée de sa mort.

Elle aurait mieux fait de ne rester qu'un lambeau de mémoire. Leurs souffles se mêlaient. Ils respiraient fort. Elle était trop réelle. Pourquoi n'es-tu pas restée un fantôme ? L'Ombrageux devinait que l'empoisonneuse brûlait de ce même désir de le voir disparaître à nouveau. Assumer le passé demandait trop de courage pour les lâches qu'ils figuraient. Les retrouvailles s'avéraient trop douloureuses. Ils avaient consacré tant d'efforts, tant de temps pour s'oublier... cette rencontre dévastait tout. Elle anéantissait des années de travail. Caliel avait plongé ses yeux dans ceux de Lorna. Ils se revêtaient d'un voile de dureté qu'il ne leur connaissait pas, mais ils demeuraient les mêmes. Leur éclat n'avait pas changé. Il le saisissait toujours autant. Il soupira puis lâcha son épaule. Son autre main resta appuyée contre le lambris, près de sa tête. Il n'en aurait pas la force. Il ne pouvait pas la tuer. A cet instant, il sut qu'il ne le pourrait jamais. Il n'avait jamais su vaincre ses vieux démons. Ses yeux tombèrent sur ses lèvres. Elles tremblaient presque. Fébriles. Faciles. Proies. Tel un rapace, guidé par l'instinct, il fondit dessus. Il avait explosé.

Léa, tu m'fais rêver ...

EDIT 1 :

Bel a écrit:

Après l'invasion des Témériens dans les rues de Vivendale, certains étrangers se sont éparpillés dans les quartiers dévastés. Chacun éprouve une sensation de victoire et de fierté, malgré les dommages et les dégâts causés. C'est donc dans une atmosphère légèrement plus calme et moins agitée que les deux rivaux Robb et Naheda se croisent au marché. Ils ont beau être dans le même camp, ils ne s'apprécient pas pour autant.

Que de rimes, que de rimes ! x)

EDIT 2 :

Bel a écrit:

L'air doux et frais fouettait son visage, mais elle n'était pas là pour une promenade de santé. La Témérienne s'arrêta juste devant un attroupement de quatre hommes qui discutaient entre eux en s'esclaffant. Elle les fusilla du regard de ses prunelles émeraude, puis en dégainant soudainement sa dague, elle trancha la gorge de l'un des gardes qui s'effondra sur le sol. « Est-ce que l'un d'entre vous souhaite remettre en question le règlement ? Bien. » Un silence de plomb s'installa. Les ordres étaient les ordres, et quiconque osait défier les règles ou s'accorder l'autorisation de les changer en paierait le prix.

Naheda badasssss !

EDIT 3 :

Robb a écrit:

Le brun ténébreux avait passé la journée dans l'ombre à la traquer, c'était jouissant de pouvoir s'approcher d'un être sans jamais être découvert. Oh il excellait à cette fourberie ! Naheda était d'un tempérament vif et brusque, et la narguer était enfantin. Mais on avait tantôt oublié un si mauvais caractère devant de si nombreux charmes : le regard des hommes glissait sur ses lèvres roses d'enfant boudeuse, et d'un battement de cils ils étaient siens. Elle était aussi sauvage qu'un étalon avec sa chevelure au vent dans les dunes de sable des déserts. Insaisissable. Et ses hypnotisant yeux verts achevaient de séduire les cœurs les plus secs. Naheda incarnait la beauté témérienne dans toute sa splendeur.

Citation :

« Briana. » Un doux sourire illumina ses traits lorsque la jeune femme se retourna avec dédain. Elle avait toujours exécré ce sobriquet et le beau diable le savait. « Qu'est-ce que tu veux, Robb ? » Ce qu'il voulait ? Oh de nombreuses choses... Il la rejoignit d'un pas léger et la tête haute ; elle avait beau nier, il parvenait toujours à la mettre hors d'elle-même.

Déjà je suis totalement, absolument, carrément fan du style d'écriture de Linou, ensuite j'aimais beaucoup le personnage de Robb. Alors cette réponse ... je pourrai la citer toute entière !
Magnifique Line <3
Je me demande ce que donnerait une rencontre Robb/James ...

Sey .......... splendide, comme d'hab ! <3

Seyrane de Larant a écrit:

Plusieurs secondes, longues comme des années, s’écoulèrent entre l’ultimatum du brun et le moment où Margaery prit la parole pour répondre. Il eut le temps de voir l’impact brutal de ses mots sur la jeune femme, et surtout d’observer son passage du statut de victime, qui lui convenait bien mal, à celui d’attaquante. La rousse ne supportait pas de paraître faible, devant qui que ce soit. Cela blessait Aaron qu’après tant d’années, elle s’entoure toujours d’épines pour protéger son stupide amour-propre. Il avait essayé de lui faire comprendre, mais elle semblait sourde à tout. Et ripostait par une violente contre-attaque, dont le seul but était de piquer au vif, tandis qu’il aurait voulu avoir une discussion d’adultes sensés et responsables…
[...]
La jeune femme, dans un élan dramatique, déchira sa robe jusqu’aux cuisses, laissant entrevoir une silhouette parfaitement esquissée qui en toute autre occasion aurait pu attirer l’œil du guerrier. Mais ce soir, il était décidément trop las de ces enfantillages. Si Margaery n’était toujours pas prête à se comporter comme une adulte, quel avenir leur restait-il ? Il ne savait même plus quoi répondre à ses accusations. Elle évoquait le passé, une époque révolue où il était plus ensorcelé qu’amoureux et où leurs parties de jambes en l’air constituaient le plus important de leur relation. Les choses avaient changé, telles qu’elle le voulait, n’est-ce pas ? Aaron ne répondit rien et se contenta de la regarder tristement en essayant de comprendre cet esprit troublé qui passait d’un extrême à l’autre en une fraction de seconde.

Lorsque la rousse l’embrassa, il sut que ceci était plus vrai que jamais. Il ne se dégagea pas, parce qu’elle l’aurait extrêmement mal pris et en aurait à nouveau fait tout un drame, et puis parce que malgré son désir de discussion sérieuse il ne pouvait pas contenir toutes ses pulsions ; mais ce baiser ne le satisfaisait pas, tombait au mauvais moment. Si elle croyait pouvoir s’en tirer, comme toujours, grâces aux plaisirs charnels, cette fois-ci elle se trompait. Le brun était bien résolu à ne pas la laisser faire. Il éprouvait des sentiments trop profonds pour Margaery pour continuer dans une relation aussi instable. D’un autre côté, il savait que l’issue d’un tel dialogue ne serait peut-être pas celle qu’il désirait ; et si elle était plus douloureuse même que le fait de continuer la situation d’aujourd’hui ? Et bien, il prendrait le risque. Le jeu en valait la chandelle.

Seyrane de Larant a écrit:

Un pli amer crispa son visage. Il détourna le regard et poursuivit d'un ton impatient : « Je ne te comprends pas ! Je ne peux pas te suivre. Tu es complètement lunatique. Toute à l'heure, j'étais ton sauveur, l'homme de ta vie, celui que tu avais toujours attendu. Maintenant, tu me reproches de vouloir avoir un échange raisonné et tu repars au combat avec des armes que je t'ai demandé de déposer. » 

Ohalala *-*

Ohlalalala cette fille va finir par me tuer .......................
Mais c'est pas une blague ? Je passe 6 heures à écrire un message et elle me répond en deux minutes. Léa, t'es pas possible x)
Et puis ohlala ces mots-là sont juste parfaits avant d'aller dormir. #nuitjaidenmesamis,nuitjaiden...

Caliel F. Hopkins a écrit:

Son sourire s'élargit et il laissa échapper un rire amusé. Vexée ? A peine. Il venait de l'avoir à son propre jeu. Elle avait de quoi serrer les dents. Comme il ne la libérait pas, elle répéta, mais cette fois avec plus d'assurance : « Lâche-moi tout de suite. » Une assurance qui se voulait clairement menaçante. Pourtant, il ne se départit pas de cet insupportable sourire qu'il avait collé sur sa bouche comme l'on placarderait des affiches pour agresser le moindre passant. A nouveau, il arqua un sourcil. « Tes désirs sont loin... très loin, d'être des ordres. » Il la toisa, puis ajouta : « Vraiment. D'autant plus que vu la situation... » Il esquissa une grimace : il se montrait exagérément compatissant. « ... tu n'es pas en position de force. »

Dunyaaa ♥ J'ai tellement envie de la réconforter la pauvre choupinette ! (oui elle est choupinette)

Belin a écrit:

« Je te déteste. » Ce fût les premiers mots qui lui vinrent à l'esprit.

Elle a bien raison, à sa place mais j'aurais teeellement ragé. J'aurais piqué une crise de nerfs XD

Belin a écrit:

Caliel avait été comme un frère pour elle lors de son enfance. [...] « Pourquoi tu es parti sans dire au revoir ? Tu m'as blessée, tu le sais ça ? » Le ton était donné. L'expression de l'Ombrageuse devînt plus grave, sévère. « Tu aurais pu m'expliquer, me raconter tes projets. J'aurais été compréhensive. Mais au lieu de cela, tu as préféré fuir et te comporter comme un lâche. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu as agis ainsi, tu me dois des explications. Tu... Je te considérais comme un membre de ma famille, Caliel. Et je t'en voudrais toujours de m'avoir abandonnée. » Dunya était incapable de définir ses sentiments envers lui à cet instant présent. Haine, affection et tristesse se mélangeaient. « Tu sais quoi ? Tu as gagné. Je m'en vais, puisque je ne suis visiblement pas la bienvenue ici. Désolée d'avoir ruiné ta soirée et d'avoir entravé tes plans. » Elle allait simplement quitter la soirée sur un coup de tête. Devoir observer son ancien ami qui ne semblait plus l'apprécier était trop dur à supporter. La jeune femme recula alors d'un pas en lâchant la main du soi-disant noble. Elle était extrêmement déçue et attristée. En s'avançant vers la porte située au fond de la pièce, Dunya se prit les pieds dans l'une des nappes, et en tirant dessus, toutes les assiettes et les verres dégringolèrent et valsèrent en atterrissant sur le sol. Certains riaient, tandis que d'autres la fusillaient du regard. Vexée, elle se précipita à l'extérieur de la bâtisse en courant vers les jardins fleuris à proximité.

Elle est trop touchante ♥ En plus de se sentir mal à cause de Caliel, elle est humiliée, c'est vraiment pas cool. Je vais lui envoyer des nounours en peluche !

Oh mon dieu.
Le procès d'Aiden est magistral, étonnant, palpitant, magnifique, poignant.
Léa et Clémence, vous êtes des artistes. Comment voulez-vous que j'arrive à votre niveau d'écriture ? C'était tellement .. parfait.
J'aimerai citer, mais il y a trop de choses à mettre. Chaque mot m'a touché, je souriais comme une imbécile heureuse devant mon écran, impossible de m'arrêter de lire. J'ai lu d'une traite, passionnée, aspirée. C'était un peu comme de la magie. J'ai adoré, j'adore.
Je cite donc le rps en entier !

Mais mais mais... mais c'était tellement parfait ! Oh j'aime trop Juliet. Comment je vais faire pour choisir quelques passages en particuliers ? Tout était magique ! Déjà en voyant que tu avais posté j'en pouvais plus (j'ai regardé juste après la fin des cours, à peine devant le lycée tellement j'étais impatiente de voir si tu avais fini XD), mais alors quand j'ai commencé ma lecture en marchant... ahhh je voulais pas m'arrêter mais je me suis arrêtée pour rentrer plus vite (et sans me faire écraser, c'était le but). Non mais franchement c'était juste trop bien, je l'ai lu deux fois et j'étais aussi captivée la première que la deuxième ! Juliet et Aiden ça va être explosif, je le sens. Et j'aime bien les libertés que tu as prises, parce que finalement on n'avait pas beaucoup parlé du lien, et j'adore le regard que Juliet porte sur Aiden. Ohhh j'ai trop envie de répondre maintenant *w* (Sha !! A l'attaque !!) Ahhhhhhhhhh *meurt* ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ (je peux mourir en paix maintenant)

Marion d'amour ♥ a écrit:

Les jours défilaient à une lenteur insupportable. Elle fixait le sablier, ses grains ridiculement minuscules s'égouttaient dans une mollesse alarmante, lourds, traînards, comme si le temps n'était pas sensible à la panique de la ville. Les Témériens avaient vaincu. Les rues étaient rougies. Les Trois étaient tombés. Et Juliet était meurtrie. Sa famille, son monde, ses espoirs, ses principes, ses idéaux; plus rien n'avait de sens, plus rien n'avait de raison. Elle tentait désespérément de rassembler les quelques morceaux de l'épave qu'était sa vie, et les recollait avec application et minutie.

Elle avait découvert que Julianne était prisonnière, enfermée dans une cage, sale et nauséabonde, indigne de sa grandeur. La jeunette en avait été révoltée, indignée et écœurée. Elle avait eu des élans de guerrière, le poing levé et l'orgueil blessé en avant. Comment osaient-ils traiter ainsi sa maîtresse ? Elle était l'âme de Vivendale, sa guérisseuse et protectrice ! Katharina n'était qu'une moins que rien, une voleuse de Terres, un imposteur au visage d'enfant qui se leurrait chaque jour depuis l'issue du combat. Rien n'était à eux. Jason avait calmé ses ardeurs. Il était de sages conseils, le plus indispensable des complices, le plus sensé des Hommes. « Tout arrivera en son temps, il faut simplement patienter. » Il avait raison, il avait toujours raison. Alors Juliet gardait la tête baissée, les lèvres sellées, les idées maîtrisées. Il lui disait de se faire discrète, le temps que les choses se tassent, que passent les mauvais jours. Elle avait repris son petit rôle de bourgeoise bien élevée dans l'Enclave. Se tenir droite aux côtés du père Perkins, revêtir son masque de noble prude, comme sa mère. Jouer un rôle, c'était ce qu'elle savait si bien faire, elle le faisait depuis des années. Ce n'était même plus un jeu, c'était elle, entière, une multitude de fragments incompatibles qui s'arrangeaient en un puzzle raté. Elle était une fraude, une farce, un mensonge ambulant dont elle n'avait même plus conscience. Juliet n'était qu'une enveloppe, un esprit façonné, un pantin dont les ficelles appartenaient à ses ravisseurs, Julianne et Jason.

Quand je lis ça dans ma tête c'est : "Nooon Juliet, lutte contre eux, ils sont vilains ! Ils t'ont tout pris, ouvre les yeux ! Je vais t'aider !" Oh non en fait elle est du côté obscur de la force, mais elle me touche trop. ♥

Marion a écrit:

Seulement, un de ces fragments s'attachait à une émotion en particulier. Clairement indéfinissable, sûrement floutée par le reste du puzzle, altéré par sa transformation. Un mélange d'amitié et de fascination peut-être, un magnétisme de la nature, un goût pour l'interdit, une répulsion attrayante, un passé mutuel qu'elle ne pouvait ignorer. Elle l'avait dans la peau, le bel inventeur. Malgré elle, malgré ce qu'elle pouvait en penser, malgré ce qu'on pouvait lui ordonner. Elle se retrouvait toujours de son côté à lui. Éventuellement. Même si elle pensait le contraire, même si elle luttait contre l'alchimie. Elle ne l'aimait pas, oh non, elle le haïssait. Profondément. Elle détestait son goût pour l'impertinence et son ego surdimensionné. De leur duo, il avait été le plus rebelle, le plus indocile, refusant de se plier, pour de stupides raisons. Il avait trop peu de principes et ses seuls desseins n'étaient liés qu'à sa propre personne. Il était égoïste, impulsif, ingrat envers ses maîtres. Détestable. Il n'était qu'un pion, comme tous les autres, mais se croyait différent. Il l'avait tant de fois abusée, trahie, elle, celle qui autrefois, se croyait son amie, sa moitié. Il n'était qu'une faiblesse, qu'elle ne cessait de repousser. Pourtant, elle cédait, encore.

[...]

Il l'avait déçue, tant de fois. Il l'avait blessée, plus que n'importe qui. Et pourtant, malgré sa raison qui tentait désespérément de céder à la haine, son cœur fit un bond lorsqu'il s'arrêta devant la Régente. « Veuillez décliner votre identité. » Le procès commença.

Elle me fait détester Aiden XD

Marion a écrit:

Ce n'était pas un jeu. Il avait toujours été déraisonnable, à l'excès.

[...]

Il misa sur la jeunesse. Il avoua ses faiblesses pour mieux les expliquer. Elle ne flancha pas. Elle attaqua, démonta chacun de ses arguments. Et avant qu'il ne puisse lui retourner les compliments, elle leva une main pour faire silence et appela le témoin. Aiden se figea, ses traits ses crispèrent, ses doigts s'enfoncèrent dans ses paumes. Juliet le connaissait trop bien. On vint la chercher dans la foule et elle se présenta au bas de l'estrade. Katharina ouvrit le bras pour ordonner qu'elle approche. « Il s'avère qu'une personne est venu à nous, elle souhaitait témoigner à votre procès. J'imagine que vous devez la connaître... » La Noble baissa son capuchon et monta la première marche, lentement comme s'il elle soignait son apparition... Gracieuse, fascinante, intrigante, des centaines d'yeux la fixèrent lorsqu'elle se retrouva sur les planches. Aiden aussi. « Je vous présente, Juliet Perkins, je suis sûre que son témoignage nous sera des plus utiles pour nous faire une idée sur quel genre d'homme était Aiden Ruthendell. » La foule était muette. Tous attendaient de voir de quel côté elle allait se ranger. Aiden... Aiden, lui, était surpris. De la voir, de la voir ici surtout. Il serra les dents, réalisant que rien n'était gagné. Elle perturbait ses projets. « Juliet... » Salutations des plus chaleureuses, elle n'en attendait pas moins. Elle lui sourit par le regard, provocatrice, lui seul pouvait le comprendre. Il voulait jouer avec la mort ? Elle serait sa complice.

JULIET LA BADASS ♥ ♥ ♥

Marionnette a écrit:

Oh mon dieu.
Le procès d'Aiden est magistral, étonnant, palpitant, magnifique, poignant.
Léa et Clémence, vous êtes des artistes. Comment voulez-vous que j'arrive à votre niveau d'écriture ? C'était tellement .. parfait.
J'aimerai citer, mais il y a trop de choses à mettre. Chaque mot m'a touché, je souriais comme une imbécile heureuse devant mon écran, impossible de m'arrêter de lire. J'ai lu d'une traite, passionnée, aspirée. C'était un peu comme de la magie. J'ai adoré, j'adore.
Je cite donc le rps en entier !

C'est toi l'artiste !

Célia a écrit:

Face au guerrier, la blonde, dont le regard se perdait dans les fourrés, semblait dissimuler à sa vue son doux visage. Comment résister à l’attraction ? Il rêvait de la prendre dans ses bras, de les voir de nouveau réunis, synchrones. Jamais plus il ne voulait la voir souffrir. Cependant sa présence seule devait la déchirer de part en part, tandis que son apparition angélique tordait l’estomac du brun, dont le cœur résonnait avec affolement. Alors il s’approcha d’elle, ignorant les vibrations dans sa cage thoracique. Un pas, puis deux, puis quatre. Incontrôlés. Incontrôlables. Inutile de mentir. Il l’adorait et se haïssait pour cela ; se détestait d’autant plus de briser la nécessaire distance les séparant. Cependant il semblait ne pas avoir le choix. D’un naturel direct, son esprit lui dictait d’aller jusqu’au bout des choses, usant de son impulsivité légendaire. Pourtant, lui voudrait tant les faire taire, les réduire définitivement au silence ! Eux qui le sermonnaient. Eux qui l’amadouaient. Eux qui, chuchotant sans cesse au creux de son oreille, lui remémoraient non-dits et actes manqués. Eux qui accéléraient son souffle et donnaient de la couleur à ses joues. Eux, qu’il ne pouvait maîtriser.

Eux, les symptômes. Ceux de la maladie d’amour.

Sur les fesses, comme d'habitude, bluffée ! *-*

OHLALALALALA
Trop-beauh !

Citation :

Il y a toujours après la mort de quelqu'un comme une stupéfaction qui se dégage, tant il est difficile de comprendre cette survenue du néant et de se résigner à y croire. William était profondément et intimement effrayé par le néant. Le néant, c'est l'oubli, et quoi de pire après avoir disparu de la surface du globe que de disparaître également des mémoires ? Après la matière, il y a l'immatériel, la pensée mais lorsque cette dernière barrière au néant est franchie, il ne reste plus rien du défunt - ou de la défunte. On disait que les Ombrageux ne craignaient pas la mort et qu'ils se présentaient à elle avec l'assurance et la témérité qui leur étaient propres ; mais ce n'était pas vrai. Chacun à sa façon redoute la mort.

Citation :

La forêt était extrêmement éclairée cette nuit-là et on n'avait même pas besoin de torche pour se rendre d'un bout à l'autre du camp, comme d'ordinaire c'était nécessaire. Le blond leva le nez : la lune était presque pleine, il ne manquait que deux ou trois jours pour que sa forme soit parfaitement circulaire. La lumière argentée dessinait nettement la silhouette des arbres sur le sol, immobiles, le feuillage à peine agité par un léger vent. Les alentours étaient étrangement silencieux et le seul bruit qui troublait cette tranquillité inquiétante, c'était celui de la mousse et des brindilles qui crissaient sous ses pas.

Citation :

Lorsqu'il arriva aux sanitaires et qu'il vit son visage tuméfié, ses cheveux maculés de boue et de sang dans les luxueux miroirs pillés aux demeures nobles, il réprima un sursaut. Il n'avait qu'une hâte : se débarrasser de cette crasse, rappel de cette journée parmi les pires de sa vie, de l'horreur des combats et de son incapacité à protéger Arianna. Il était tellement stupide de l'avoir laissée et d'être retourné auprès de ses compagnons ! Ils s'en seraient sortis sans lui, et lui, il aurait maintenu la brunette en vie. L'étau de la culpabilité lui enserrait la poitrine, il suffoquait presque. Dans quel piège était-elle allée se fourrer ? Quels ennemis, encore ? Son cerveau était embrumé par l'alcool. Tu te fais du mal pour rien, Will.

Citation :

D'un mouvement rendu raide par les courbatures qui déchiraient ses muscles, il ôta sa chemise et entreprit de nettoyer le mélange de boue et de sang dont sa peau était maculée.

Oyoy .. mon coeur !

Citation :

Soudain, il perçut le bruit d'une porte qu'on ouvre et qu'on referme et des pas légers qui s'approchaient. Il se retourna vivement, malgré la fatigue et un taux d'alcoolémie relativement élevé. Un visage féminin et des cheveux blonds apparurent dans l'encadrement de la porte : Lara. Il réalisa d'un coup qu'il ne l'avait pas vue de la journée, n'avait pas cherché à prendre de ses nouvelles, concentré qu'il était sur ses propres problèmes. Il doutait parfois de sa capacité à être un ami correct. « Lara ! » Il l'examina d'un rapide coup d'œil. Elle ne semblait pas avoir de blessures trop importantes, mais comme lui était couverte de boue et paraissait exténuée. Il fit quelques pas vers elle. « Tu vas bien ? » demanda-t-il d'un ton préoccupé. Il avança la main et effleura des doigts, très délicatement, un hématome qu'elle avait à la joue.

Je meurs !
Marianne. Tu m'as tuée...

Citation :

Je suis désolée... Les mots lui brûlaient la langue, prêts à se dévoiler au grand jour. Je suis déso.. L'incendie dans sa gorge fut aussitôt éteint par la vague de paroles assassines qui l'assaillit. [...] Il la blessait. Il voulait la blesser, lui faire mal, la faire souffrir. Et, jusqu'à présent, il réussissait à merveille. « Je... » Elle ouvrit la bouche, mais cette dernière était vide de mots. Aucune excuses, aucune justification, rien ne suffirait à réparer ce qu'elle avait fait. Elle avait commit une erreur, et elle ne pouvait rien faire de mieux que d'essayer de recoller les morceaux.

FEELINGS

Citation :

« Comment oses-tu dire ça ? Je prétends qu'aucune discussion ne s'impose ? Sérieusement ?! Aux dernières nouvelles tu évitais toutes formes de conversation, pas moi. Je... » Au fur et à mesure qu'elle parlait, son cri indigné se mua en murmure blessé. « ...j'ai essayé de parler, mais tu ne voulais jamais. »

MORE FEELINGS

Ce paragraphe *-*

Aiden a écrit:

C'était égoïste. C'était faible. C'était lâche. Il ne se battait plus. Juliet, il l'avait laissée couler dans les eaux sombres et gluantes de son marasme. Il n'avait pas essayé de plonger pour la sauver. Il avait juste glissé une main. Mais elle était déjà trop loin. Il l'avait abandonnée. Il lui avait menti, l'avait trahie, l'avait blessée. Sa turpitude n'avait aucune égale. Elle était juchée sur un piédestal, un trône sur lequel elle avait assis son pouvoir sans déverser ne serait-ce qu'une goutte de sueur. On lui livrait tout sur un plateau d'argent. Plus que reine, elle était tyran. Sa tiare étincelait des immondices de ses actions et ses robes masquaient des jupons de peau, qu'elle portait comme un chasseur exhiberait les fourrures de ses conquêtes. L'horreur dans toute sa splendeur.

Comment les rêves de marion nourrissent le rp de Lélé ^^

Aiden a écrit:

; elle l'avait attiré vers les profondeurs. « Aiden, il faut que tu fasses ce qu'on te dit. » Il faut, il faut, toujours ces mots. Toujours ces impératifs. « Ils ont besoin de toi, de tes idées, de ton savoir. Tu es important. J'ai besoin de toi. » Toujours ces mensonges. Garce. C'était allé trop loin !

Haan mais je vais rêver à fond cette nuit x) Ohlala merci pour ce petit cadeau du soir héhé <3

Aiden a écrit:

Comme il pensait, il fronça les sourcils et lui accorda un regard sombre. D'un côté ou de l'autre, ils finissaient toujours dans les extrêmes. Il n'y avait pas de juste milieu, il n'y avait pas de normalité ; il ne pouvait pas y en avoir. Lorsqu'il songeait à ses lèvres brûlantes, il imaginait son sang chaud sur ses mains. L'envie de la massacrer à coup de poignards équivalait au moins à celle de lui faire l'amour. Et la limite était mince, trop mince. En continuant à se côtoyer, ils se riaient du feu de leurs pulsions. C'était pire que de s'amuser de leurs ressentis. Un jour, l'un ou l'autre craquerait. Ils ne pourraient pas éternellement supporter cette pression. Le fil se romprait ; la cassure serait leur fin.

J'aime trop le regard d'Aiden sur Kath !

Aiden a écrit:

L'inventeur tourna la tête vers Katharina. Un mot, et il pouvait jouer son dernier tour, le plus grandiose et le plus pitoyable, le numéro d'adieu au monde des vivants. Et elle, elle, l'envahisseuse, elle voulait le voir mort. Il le lisait dans ses yeux de glace.

Encore un ship d'enfer sur expi ! Je dis ça je dis rien :p

Marion je suis contente que ça ait l'air de te plaire, parce qu'à part la fin du premier paragraphe (le truc sur sa turpitude), je suis pas vraiment contente de ce que j'ai fait x)
Et oui pour ton rêve j'ai hésité, puis je me suis dit : "autant en profiter", puis ça allait bien avec ce que je voulais écrire XD Tes nuits sont ma source d'inspiration /sbaf
Héhéhé Jaiden... et ça, c'est même pas le pire de l'histoire !

Parfois, pour les besoins de l'écriture, je me replonge dans de vieux rps = l'occasion de se rappeler un grand moment de désarroi, d'incompréhension et de colère mais aussi un moment de bonheur intense, la consécration du ship

Citation :

« Vaincre ou mourir, Arianna, il n'y a pas d'autre alternative. » ses mots résonnaient dans son esprit, ouvrant les yeux la brune vit la silhouette de l'ombrageux se dessinait au dessus d'elle. « Will ? » murmura-t-elle, sonnée. Sa vue se brouillait dû à sa chute mais elle aurait juré que c'était lui. Et pour la première fois depuis le début du combat, elle se sentit en sécurité. Sa vision devint plus nette, et les contours floues se dessinèrent sur un véritable visage. Et c'est en voyant le visage cynique du soldat qui marchait droit sur elle que la réalité la frappa de plein fouet.

Citation :

Prise de panique la jeune femme voulu se débattre mais on lui attrapa les poignets. « Arianna, il faut se dépêcher ! » pressa une voix masculine. La brune continuait cependant de lutter, elle donnait des coups à l'aveuglette, mais aucun ne touchait sa cible. « Non ! Je n'y retournerais pas ! Lâchez moi ! » Les larmes brouillaient sa vue. Elle ne pouvait pas retourner là-bas, elle ne le supporterait pas. Elle n'y survivrait pas. « Non ! » Une main lui saisie le menton et l'obligea à regarder son visage « Regardes moi ! Ce n'est que moi. » Elle leva son regard. William. Pendant un instant elle resta figée, partagée entre l'idée d'une illusion ou d'une réalité. Etait-ce seulement possible ? « Will ? » Son sauveur acquiesça. Aussitôt sa peur s'envola, un sourire fatigué se dessina au coin de ses lèvres ensanglantées et elle l'étreignit. Elle était sauvée.

Ce premier paragraphe est juste magnifique *o*

Sha a écrit:

Un enfant est le plus cadeau que les dieux peuvent faire à une femme; le don de la vie. Donner naissance, éduquer, l'initier au monde; élever un enfant est synonyme de prospérité. Du moins, cela est censé l'être. Parfois les choses sont différentes et ce cadeau des dieux ressemblent plus à une fardeau qu'à une bénédiction. Attendre un enfant n'était pas le problème, c'était les circonstances, c'était le père, c'était son erreur. Et maintenant elle devait vivre avec, se rappelant chaque jour qu'elle avait fauté, et qu'elle portait en elle le fruit de cet écart. Seulement, elle ne s'en sentait pas prête.

Héhéhé, ça sera rigolo comme famille ça, tiens 8)

Sha a écrit:

Pourtant, Hildr ne pouvait se résoudre à l'idée de former une famille avec lui. Il n'avait été l'affaire que d'une seule nuit, une nuit censée être sans conséquences et sans avenir, elle avait eu bien tort...

Les mots justes de notre Shainteté x)

Sha a écrit:

L'innocence n'a jamais vraiment sa place dans ce monde.

Ce message est magnifique. Si je le pouvais je citerais tout *-*

Citation :

Son esprit cartésien l'empêchait d'y croire : les morts ne reviennent pas à la vie. Et pourtant, il aurait reconnu ce visage entre mille autres, même sali par la terre et abîmé par les coups. Sa poitrine lui semblait trop petite pour contenir le tumulte bruyant d'émotions qui ne demandaient qu'à être libérées, comme si le cœur de l'humanité toute entière y avait battu.

Si ça c'est pas de l'amour !

Citation :

Tu insinues que j'agis comme si rien ne s'était passé, mais c'est bien toi qui t'es barrée lâchement après tout ce que j'ai fait pour toi ! Alors tu peux ignorer tout ce que je te dis ; mais le passé te rattrapera toujours. Regardes, c'est déjà le cas. Chaque jour un peu plus, tu es battue avant d'avoir commencé. Ton pessimisme te ronge de l'intérieur, mais tu ne veux rien admettre, tu nies tout en bloc et tu fuies encore ! Mais la fuite ne résout rien ! Ouvre les yeux, bon sang ! C'est trop facile de formuler des reproches quand soi-même, on a tout à se reprocher !

Que serait ce ship sans ses engueulades mémorables ? X)

Citation :

L'orgueil blessé ne pardonne pas.

Petite note de fin parfaite

Je n'aurais pas pu rêver meilleur cadeau d'anniversaire rpesque !

Sey a écrit:

il lui eût semblé, à le faire, renoncer à tout au monde, à tout ce qu'il pouvait y avoir de précieux, à tout ce qui pouvait valoir la peine de vivre. Une sourde colère naquit dans les bas-fonds de son âme, un grondement qui résonnait comme le tonnerre entre les parois de son crâne, qui prenait de l'ampleur, gagnait en puissance, occupait tout l'espace et balayait le reste sur son passage.

Comment vous dire à quel point c'était wowesque ?

Sey a écrit:

Non, ce n'était pas vrai. Ça n'était pas possible, ni envisageable, il n'y avait pas de place dans le monde pour ça. La mort. Le courroux faisait déjà place à la douleur, une douleur si physique et si réelle qu'il en avait le souffle coupé. Chaque seconde supplémentaire semblait une épreuve insurmontable, chaque nouvelle bouffée d'air était un déchirement de ses poumons, une brûlure dans la poitrine, chaque contraction d'un muscle, le plus infime soit-il, était une souffrance innommable.

Si après tout ça, quelqu'un vient me dire que Waria n'existe pas je sais plus quoi dire.

Sey a écrit:

Elles ne lui rappelaient que trop brutalement son incapacité à protéger ceux qu'il aimait, sa mère, Gray, Aria. Elles étaient la matérialisation de son impuissance [...] Il avait un jour dit à Arianna que la vie la vaincrait toujours. Ces mots ne s'adressaient-ils pas à son propre inconscient ? N'était-il pas encore une fois battu par les flots du destin et laissé inconscient sur le rivage de sa propre vie ?  

Puis l'amitié Will/Rouge, yaaaah !

Sey a écrit:

Lorsqu'il aperçut le visage familier de la brunette, éclairé par les flammes, il ressentit un immense soulagement. Il alla s'asseoir à côté d'elle sans un mot, le doux sentiment de sécurité qu'il éprouvait se passait de toute description. Durant plusieurs minutes, il écouta la respiration régulière de la jeune femme : il n'avait jamais réalisé à quel point ce souffle calme pouvait être source d'apaisement. La simple présence de son amie lui procurait du réconfort.

Conclusion philosophique :

Citation :

Il chercha quelque chose à dire, mais constata simplement qu'il n'avait pas envie de troubler le paisible silence avec des mots absurdes, qui ne seraient jamais à la mesure de la réalité.

Merci milles fois pour ce message Maymay ♥♥

Si je m'écoutais, William deviendrait un bisounours, s'excuserait (Klaus ?), ferait un câlin à Arianna et ils iraient vivre ensemble et heureux au paradis shippesque. Et d'ailleurs, si je m'écoutais jusqu'au bout je répondrais immédiatement.

Citation :

Elle rouvrit les yeux et baissa le regard, n'osant pas affronter celui de William. Ses yeux se posèrent sur ses mains - elles tremblaient - et les cacha aussitôt dans son dos. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Bien qu'il est déjà levé la main sur elle dans le passé, elle savait bien que cela ne se reproduirait plus. A l'époque, ils ne se connaissaient pas, maintenant les choses étaient différentes. Et pourtant...elle avait sursauté, elle avait fermé les yeux. Ce ne fut qu'un instant seulement, durant cet instant, aussi minime fut-il, elle avait eu peur. Peur de lui. Peur qu'il lui fasse du mal. « Je... » Sa voix tremblante était à l'image de son esprit; instable...brisé. Relevant doucement le regard, elle croisa les prunelles interrogatrices du jeune homme. Non, elle ne pouvait pas être brisé - William avait eu raison en lui disant que la vie l'a vaincrait toujours, c'était le cas - mais malgré ça elle ne pouvait pas paraître vaincue devant les autres, et surtout pas face à lui. « Je me souviens très bien de ce qu'il s'est passé là-bas. » commença-t-elle dans un effort de retourner au sujet initial.

Citation :

Nous absorbons coup après coup, choc après choc, défaite après défaite; jusqu'à ne plus pouvoir le faire. Jusqu'à ce jour où, nous ne pouvons plus encaisser les coups; ce jour où nous avons déjà tant de blessures qu'une nouvelle nous briserait complètement. Mais, parfois, même si quelque chose semble impossible à réparer; cela ne signifie pas forcément que c'est brisé;

(non, non je ne fais pas du tout abstraction des 5 derniers mots #déni)

Mais comme vous vous en doutez, je ne vais pas m'écouter (le sommeil est précieux je vous rappelle).

Souvent en train de citer Clémence ces derniers temps mais elle le mérite tellement :3

Citation :

On naît, on vit, on meurt. Le schéma est le même pour tous; naître, vivre, mourir. Seulement, la vie, elle, est imprévisible. Nous savons qu'elle commence à la naissance, et se finit par la mort, mais pour ce qu'il se passe entre ces deux événements...personne ne peut le prévoir. La vie est la chose la plus fragile, instable et imprévisible qui soit. Dans la vie, on ne peut compter sur presque rien; rien n'est acquis, rien ne dure; en fait l'une des rares choses sur laquelle nous pouvons compter dans la vie : c'est la mort. [...] Rouge était née ici, avait vécu ici, et était morte ce jour là, ici, dans ce tribunal. Quant à Elizabeth, elle n'avait jamais cessé de vivre, mais aujourd'hui était le jour de sa renaissance.

On naît, on vit, on meurt, mais pas nécessairement dans cet ordre là.

Il va y avoir pas mal de citations dans le coin ! Je reprends la lecture et j'ai 32 rps en retard ...
Pampampampam !!!

Roy a écrit:

Le changement; généralement on aime pas ça. Il nous fait peur, mais on ne peut pas l'empêcher de venir. Et, une fois que le changement est là, soit on s'adapte, soit on reste en arrière. Mais pas pour Roy. L'adaptation était synonyme de soumission à ses yeux; comment pourrait-il accepter de vivre sous les ordres de ces voleurs... ils avaient envahi la ville, s'étaient appropriés des biens en les arrachant des mains de leurs vrais propriétaires, et, pour couronner le tour, ils vénéraient de faux dieux et voulaient imposer leurs croyances sur le reste de la population. Roy ne souhaitait pas vivre sous les ordres de ces gens là. Il refusait de vivre ainsi. Et il comptait bien agir en conséquences.

Annabelle a écrit:

Lorsque la situation lui échappait, elle avait la plupart du temps un plan B, puis si il ne marchait pas un plan C et ainsi de suite. Vous connaissez l’alphabet.

xD Cette Bel alors !

Annabelle a écrit:

« Certes, le chat joue avec la souris avant de la manger. Je t'écoute, ta proposition m'intéresse. La saison des complots est ouverte et nous allons chasser. »

C'est moi où tous tes perso sont badass et intenables ? Que de femmes rebelles ! x)